Le même jour, à la même heure, on nous annonce 24 milliards de profits à EDF et une augmentation de 10% du prix du KW au 1er août !
Et l’on nous annonce une baisse de l’inflation. Cela fait tout de même beaucoup en très peu de temps et les mauvaises nouvelles passent mieux pendant les vacances…
Il n’y a aucune raison matérielle crédible pour cette augmentation par rapport au prix de fabrication du KW.
On a nationalisé EDF :
- si nationaliser, c’est augmenter les prix, alors, il faut s’inquiéter…
Plus grave encore, le président de la République reconnaît qu’il va falloir supprimer la taxe européenne ; c’est à ne plus rien comprendre.
Cette augmentation est, en fait, non pas une nouvelle taxe, mais une augmentation des taxes. Cette augmentation n’est que le fait du prince.
Le pouvoir d’achat va encore en subir les conséquences, non seulement sur la facture d’EDF mais aussi sur tous les produits de consommation qui évidemment nécessitent l’énergie électrique.
« Tout va bien, Monsieur le Marquis » ! Mais cette augmentation est celle de trop pour les Français et peut provoquer une réaction en chaîne.
Monsieur le Président, ce n’est pas cohérent : on produit moins cher et on vend plus cher. De plus, l’écart sera encore plus flagrant quand ce seront de mini-centrales nucléaires au thorium qui produiront cette électricité moins cher et sur les lieux d’utilisation.
Ce n’est pas avec des laisser-aller que la France sortira de l’ordinaire et que l’on réduira la dette.
Monsieur le Président, ne suivez pas les voies du pire.
Tempêtes de mer, de sable et de politique
- Il y a la tempête qui détruit tout, tant sur la mer que sur la terre.
- Il y a la tempête de sable, en provenance du Sahara qui saupoudre l’Europe.
- Il y a la tempête politique qui apporte le désordre, la guerre et la dictature.
Ces trois tempêtes ont un dénominateur commun et un maillon faible :
La tempête qui vient de l’océan, de l’Ouest ou du Nord, provoque des dépressions et des hautes pressions qui ont de lourdes conséquences sur notre vie.
La tempête de sable provenant des déserts nous apporte, certes du sable, mais aussi le réchauffement climatique.
Les tempêtes politiques finissent, tôt ou tard à nous apporter la guerre : c’est à celui qui voudra s’approprier l’autre ou, tout du moins, ses ressources naturelles (minerais, pétrole, blé, potasse, uranium, etc.).
Y a-t-il des solutions à ces tempêtes ?
Celles qui viennent de l’océan nous ont obligés à prendre des mesures, non pas pour les empêcher mais pour en éviter les conséquences.
Pour les tempêtes de sable, la solution passe par la remise en cultures et en forêts.
Pour les politiques, il y a d’abord l’autorité, acceptée par tous.
Il y a aussi la solution d’accepter les différences avec les autres pays, que ce soit leur religion ou leurs normes politiques.
Chacune de ces tempêtes déséquilibrent le monde.
Ayons le courage d’accepter des solutions qui nous paraissaient hier impensables et que l’on peut résoudre aujourd’hui.
