En Ukraine, au Moyen-Orient, au Congo, en Afrique en général, les fronts de luttes armées se sont ouverts.
La guerre contre les maladies, la guerre climatique aussi et, à la clef de toutes ces guerres, il y a l’orgueil et le refus de l’évidence. Comment va-t-on pouvoir sauver nos vies, nos libertés ? On vit dans l’insouciance, on vit avec l’argent-roi, on refuse de voir ce que l’on qualifie d’invisible ; on utilise la peur et le chantage comme une arme redoutable. Il y a souvent beaucoup d’incompétence.
Comment va-t-on pouvoir sortir de ces guerres ? Comment en sortir autrement que par les armes, plus redoutables les unes que les autres ? Ne pourrait-on pas provoquer un choc psychologique par un fait nouveau, par un monde nouveau ? Pour cela, il faudrait déjà accepter que l’on se soit trompé et que l’on n’ait pas choisi la bonne voie. Mais comment éradiquer l’orgueil de l’homme, qui finira par ne plus exister, brûlé sur un gril ou privé d’oxygène ?
Tout ceci est entre les mains d’une dizaine d’hommes, plus orgueilleux les uns que les autres. La paix n’est pas leur tasse de thé comme s’ils n’avaient rien d’autre à faire. Faire vivre leur peuple ne fait pas partie de leurs idéaux.
Il a fallu des dizaines d’années pour…
Il a fallu des dizaines d’années pour accepter que la Terre était ronde : va-t-il falloir des dizaines d’années pour accepter que les dérives de la nature soient les causes des cancers et des grandes maladies ? On ne croit plus en l’espérance, on subit, et l’espérance devient mystique.
Dieu ne nous en demande pas tant et la souffrance n’est pas un don de Dieu. On ne peut pas accepter un paradis et être en enfer sur Terre. L’homme a ses dérives, la nature aussi.
L’homme doit déjà combattre ses propres dérives et il doit combattre les dérives de la nature et la dompter comme on dompte un animal sauvage. Elle deviendra alors l’ami de l’homme tout comme l’animal.
Dire qu’il faut gagner son paradis par la souffrance est loin d’être une nécessité. En dotant l’homme d’une certaine intelligence, on lui a donné la possibilité de mieux faire que l’animal ; faut-il encore que ce ne soit pas pire.
Non, le soleil ne se lève pas le matin : c’est nous, la Terre, qui allons à sa recherche en tournant sur nous-mêmes. Je me demande bien pourquoi on dit toujours que le soleil se lève…
L’homme est naïf, il a du mal à croire. L’homme est incrédule, l’homme est cupide. Et tout cela l’empêche de vivre, en pleine forme et plus longtemps. Si l’oxygène fait vivre l’homme, les dérives de la nature le tuent.