Non, les professionnels, les producteurs, les industriels, n’attendent pas l’argent de l’État.
Ils attendent tous la mise en application du réacteur social. Ils veulent tous produire et vendre moins cher.
Les investissements sont souvent les mêmes, que vous produisiez peu ou beaucoup ; ce n’est pas à l’État de prêter de l’argent, mais aux banques auxquelles l’État imposera de plus grandes facilités.
Les producteurs, les industriels, veulent travailler avec l’argent qui aura été produit par le réacteur social. C’est ce que je propose.
Le réacteur social, c’est le transfert des charges sur l’État ; c’est son rôle. La production, c’est l’affaire des industriels et des professionnels. Le social, c’est l’affaire de l’État, et pourquoi ? On ne peut pas demander que travail de quelques-uns finance le social de tous.
Contrairement à ce que l’on peut penser, l’immense majorité des patrons souhaite faire participer les salariés aux profits de l’entreprise.
Ils souhaitent que leurs salariés se trouvent en de bonnes conditions physique et morale. Ils savent qu’en faisant participer des salariés aux profits de l’entreprise, leur rentabilité augmentera de 10 à 15% et qu’il y aura moins de perte et de déchets.
En fait, ce n’est que du bon sens car la finalité, c’est que le patron gagnera davantage et ses associés aussi. Les patrons ne sont pas insensibles à voir autant de chômeurs, ils savent que la France ne réussira que si tout le monde est au travail.
Produire davantage, vendre davantage, supprimer le coût du chômage, c’est déjà beaucoup de recettes fiscales qui rentreront dans les caisses de l’État. C’est tout cela le réacteur social.
Les industriels peuvent être à un certain moment donné et surtout au départ aidés par des prêts à très bas taux d’intérêts. Mais ces prêts ne doivent pas servir à boucher les trous mais à produire mieux, à rechercher plus, à trouver plus, à vendre plus.