Il serait plus judicieux de suivre la courbe des températures journalières. Le froid sera défavorable au déconfinement.
Tant qu’on n’aura pas tué le virus, il n’est pas raisonnable de déconfiner, même pour Noël. Le déconfinement ne peut être possible qu’à partir du moment où l’on aura pris les mesures nécessaires pour tuer le virus, non pas pour l’endormir, mais pour le tuer définitivement.
Le problème peut être résolu en moins d’une semaine. Il faut ordonner à toute la nation, à toutes les mairies, à tous les départements, d’effectuer une désinfection générale et d’imposer, pendant quelques jours, tout au moins pendant la semaine durant laquelle sera effectuée la désinfection, de vivre dans un air ambiant à 30° pendant quelques heures par jour.
Le virus à 30° n’a plus que 10% de sa puissance.
Mais il ne suffit pas de le mettre dans le coma parce qu’il pourra toujours se réveiller. Il faut le tuer et personne ne pourra contredire que les seules solutions sont celles que je viens d’énoncer.
Faute d’offensive :
Nous allons perdre 6 mois de liberté et d’activité. Noël en famille sans prendre le moindre risque, ne dépend que de la décision du gouvernement d’appliquer ces mesures immédiatement. Ce n’est pas parce qu’on vient de profiter de quelques jours de clémence avec des températures de 15 à 20°, qu’il faut, nous aussi, nous endormir.
C’est la guerre, il faut mener l’offensive sinon ce sera le confinement jusqu’à l’été. Nous n’allons tout de même pas passer les six mois qui viennent dans nos tranchées !
Gouverner, c’est prévoir : alors, sachez que la grippe peut aussi nous tomber dessus d’un jour à l’autre. Ce que je propose l’évitera également ou, tout du moins, on saura comment réagir pour éviter encore 10 ou 15 000 morts de cette grippe. Mais il est vrai qu’on s’y est habitué…, et l’habitude, c’est toujours pour les autres ; mais quand elle arrive sous votre propre toit, c’est une autre affaire…
Il va falloir choisir. Il va falloir accepter de se battre quels que soient les petits inconvénients que cela peut produire. La défensive qu’on nous impose actuellement est la position des battus. La solution que je propose est celle des gagnants.
Il va falloir choisir si l’on veut vivre.