En fait, personne ne sait vraiment, aujourd’hui, où l’on va, tant sur le plan économique que sanitaire. Les solutions sont si importantes qu’elles doivent déboucher sur les portes d’un nouveau monde et, pour ce faire, il faudra beaucoup de génie.
Il n’y a pas lieu de paniquer pour un Covid-19 qui est mort même s’il existe encore quelques snippers à travers la France. En revanche, sur le plan économique, rien ne va comme prévu : la dette s’envole et atteindra près de 4 000 milliards au cours de l’année 2021. Le chômage frôlera les 7 millions de chômeurs. Les dépôts de bilan des sociétés vont se multiplier par deux, voire par trois.
Heureusement, le mois d’août va mettre fin aux snippers. Il n’en restera pas moins une autre guerre à mener qui ne date d’ailleurs pas depuis un an mais de plusieurs dizaines d’années.
Comment pouvoir imaginer redresser notre économie sans prendre des mesures brutales en ce qui concerne le sanitaire d’aujourd’hui et de demain ? Depuis un siècle, notre système de santé, nos chercheurs, n’ont guère trouvé de solutions aux maladies telles que le sida, la grippe ou le coronavirus.
Alors, j’aurais tendance à dire au gouvernement qu’il ne faut pas de demi-mesures. La nécessité absolue de libérer le travail de toutes ses charges n’est plus une hypothèse mais une exigence. Nous avons à choisir entre la liberté d’un nouveau monde ou le régime totalitaire d’un système chinois qui va décliner.
Aura-t-on le courage au plan sanitaire :
- de détruire le virus là où il se trouve comme on détruit les moustiques tigres, les nids de guêpes ou de frelons ?
- d’éviter que ce virus nous arrive par charters, de l’éradiquer chez nous sans faire en sorte qu’il revienne non pas par la porte, mais par la fenêtre ?
La chaleur détruit aujourd’hui les glaces ; on a oublié que la chaleur détruit aussi les virus. On ne peut pas tout avoir à la fois.
On mène une guerre contre la contamination mais que fait-on pour détruire le virus ? Non, on ne prend pas toutes les mesures nécessaires. On a commencé à empêcher de l’importer par le contrôle systématique dans les aéroports, un peu tard, certes, mais je reste convaincu qu’on prendra des mesures de plus en plus drastiques. Le virus est là, à nos portes, faisons attention qu’il ne s’installe pas définitivement chez nous.
Au plan économique, si l’on veut réellement sauver la France et son économie, si l’on veut faire revenir l’industrie dans l’Hexagone, si l’on veut vendre ce que nous produirons, ce n’est pas en finançant le social par le travail mais par l’impôt de tous.
La France possède tous les moyens et tous les atouts pour réussir. C’est pourquoi je souhaiterais que l’on donne au gouvernement la médaille d’or du courage, par anticipation. Cette médaille d’or permettra peut-être de perdre nos habitudes désastreuses des demi-mesures.
Courage, Monsieur le Président et Monsieur le Premier Ministre. La tâche est immense. On a mis du poison dans notre eau. Allons chercher à la source, les causes et éradiquons-les.