Le Président de l’Algérie demande à la France des excuses pour la période où elle a été colonisée. Mais ne serait-ce pas plutôt au Président algérien de présenter ses excuses à la France pour avoir abandonné des centaines de milliers de ses enfants qui ont été adoptés par la France depuis bientôt un siècle.
Je ne parle pas de ceux qui sont nés en France mais de ceux qui, chaque jour, rejoignent la France. Si la France était si honteuse, pourquoi viendraient-ils en France ? Pourquoi, lors de l’Indépendance, des Algériens ont-ils tué des milliers de leurs enfants parce qu’ils étaient français ? Ce fut le cas des Harkis.
Il est trop facile de reprocher à un père adoptif d’élever des enfants qui ne sont pas les siens mais qui viennent en France parce qu’ils pensent que c’est l’Eldorado. Et il faut bien croire que la France est un pays de merveilles car rares sont ceux qui retournent en Algérie.
Il est un peu facile de reprocher ; il faudrait peut-être d’abord que le Président algérien fasse le ménage chez lui car ils ont beaucoup de choses à se reprocher.
La France n’a pas hésité à adopter ces enfants abandonnés. Je pense que cela mériterait plutôt un merci que des excuses. Ces enfants que nous essayons d’intégrer dans notre civilisation bénéficient en tous cas de financements, d’allocations familiales, d’une culture de base et bien au-delà pour ceux qui le souhaitent.
Je sais que la liberté n’a pas de prix mais en Algérie ce n’était pas non plus l’esclavage et nombreux ont été ceux qui ont regretté le départ des Français de la métropole.
Non, Monsieur le Président de l’Algérie, il faut raison garder. Vos enfants que vous avez abandonnés et que vous continuez à abandonner ne sont pas si malheureux que cela dans notre pays.
La France vous a laissé un pays qui était prospère, un pays qui était prospère par l’agriculture, l’arboriculture mais aussi par les usines de transformation. La France vous a donné un outil en place, un outil qui fonctionnait. Combien de personnes, combien de nos enfants à nous, souhaiteraient que leurs parents leur laissent un outil déjà prospère !
Mais qu’à cela ne tienne, Monsieur le Président, rappelez donc vos enfants en Algérie et vous verrez combien reviendront.
Non, nous n’avons pas profité de l’Algérie même s’il y a eu quelques Français indélicats, ils étaient rares. Et aujourd’hui on pourrait dire aussi que certains de vos enfants n’ont pas respecté la règle de la démocratie française et ont souvent causé de nombreux problèmes en France. Mais ils étaient français et on les a gardés.
Je trouve toute de même que la France a été et continue à être un bon père et une bonne mère.