Au-delà de trois mois de peur subie ou organisée, il faudra deux ans pour sortir de cette torpeur. Ainsi est faite la machine humaine.
On décrète facilement le confinement ; il est beaucoup plus difficile de le supprimer. Il en est de même de la peur d’autant plus qu’on laisse planer un possible retour, l’hiver prochain, d’un nouveau virus.
On organise la peur mais on n’organise pas la défense. Un vaccin, dans le meilleur des cas, ce sera pour l’année prochaine peut-être : à voir si le nouveau virus y sera compatible.
Ne pensez-vous pas qu’au-delà du problème médical, qu’au-delà de la peur, il faille organiser un système naturel et économique qui permettra de faire face à tout retour des risques de virus ?
On n’a pas voulu accepter l’évidence. On a pris le risque d’une peur qui sera pire que le virus.
Non, il n’y aura pas de deuxième vague, non, il n’y aura pas de retour du virus l’hiver prochain parce que je sais qu’on aura fait d’ici là ce qui est nécessaire pour stopper la peur.
Il y aura peut-être d’autres maladies mais on aura déjà appris que l’on pouvait trouver dans la nature des antidotes nécessaires.
Des génomes, des manipulations génétiques sont une excellente chose pour connaître la vie mais toutes ces recherches ne donnent pas la solution et pourtant les génomes et les manipulations génétiques sont des éléments de la vie. Pourquoi aller chercher nécessairement d’interférer en chimie ?
Le confinement a permis d’éviter le pire mais aujourd’hui le déconfinement sera probablement pire que le virus car, en plus de la peur, viendra s’ajouter l’attente, une attente qui paraîtra éternelle.
Ce n’est pas dans six mois ou un an qu’il faudra prendre de nouvelles mesures et de nouvelles décisions, c’est maintenant qu’il faut prendre la voie d’un nouveau monde qui nous imposera de petits moyens naturels, simples et efficaces pour nous protéger du pire.
Il y aura probablement des exceptions à tout cela, mais on aura fait l’essentiel et la peur aura disparu.
On doit tout faire pour supprimer cette peur. On ne fait rien de bon, rien de solide, rien de concret, en état de peur. Il faut tout faire pour développer rapidement les moyens techniques, mécaniques et naturels qui vont nous mettre à l’abri pour des siècles.
La mondialisation nous l’impose.
Nous nous sommes aperçu que la mondialisation, par des déplacements fréquents et obligatoires, pouvait, en quelques jours, mettre le monde à genou sauf peut-être pour ceux qui en ont développé la cause.
Je sais qu’à l’invisible il est difficile de croire, mais nous en avons ressenti les conséquences qu’il faut combattre tout simplement.