Le réchauffement climatique n’existe que par notre faute. Comme toujours, on a choisi la facilité, ce qui pouvait rapporter, et le plus vite. On a laissé progresser les déserts, on a laissé le sable gagner du terrain tous les jours, à raison de 18 m2 à la seconde, ce qui pouvait être cultivé. Et l’on vient se plaindre de ne pas avoir suffisamment de nourriture pour alimenter les habitants de la planète !
Non, tout cela est parfaitement organisé pour gagner de l’argent.
Aujourd’hui, un tiers de la planète manque de nourriture. Alors, on imputera cela sur le manque d’eau, sur le manque d’énergie. Mais c’est faux : on a de l’eau et on a de l’énergie à revendre et, plus grave, on sait comment les chercher et on sait comment les produire.
On se vente tout le temps de faire des merveilles de techniques mais à quoi servent ces merveilles si ce n’est pas pour nourrir l’homme ? Par facilité, on a laissé le sable venir chez nous, dans les pays tempérés.
C’est par notre faute que la terre se réchauffe. C’est par notre faute que l’on déboise, que l’on supprime des forêts entières que l’on ne replante plus, que l’on ne cultive plus. Et l’on s’étonne d’un retour de bâton ?… et encore, on n’a rien vu.
Est-ce que l’on s’est seulement posé la question ? Bien sûr, on a réussi à réunir tous les nations du monde et on s’en est enorgueilli pour lutter contre le réchauffement climatique.
Des sommes colossales sont disponibles pour redonner vie au désert mais l’on n’est pas pressé car on sait qu’il va falloir consommer une partie des productions qu’on y cultivera.
Alors, pour maintenir les prix, on est prêt à laisser un bateau en mer, au large du Sénégal, pour faire monter le prix du riz pour des populations qui ne mangent pas à leur faim. On ne le fera pas accoster tant que les prix n’auront pas monté. Il en est et il en sera de même pour nos cultures : on aura peur de la concurrence.
Et la concurrence, c’est nous qui n’en voulons pas ! Notre système est anticoncurrentiel. On reproche à d’autres pays d’avoir des prix très bas mais nous, que faisons-nous pour être concurrentiels et pour produire à bas coût ?
Non, la planète ne se réchauffe pas et ne se réchauffera pas parce que des indicateurs ou des lanceurs d’alerte tel que le coronavirus réveillera les consciences, non pas pour faire manger ce qui ont faim mais pour nous protéger nous-mêmes.
On a choisi la facilité mais la facilité a ses limites. On a trop tiré sur la corde : qu’elle casse !!!
Délaisser un tiers de la surface de la planète sans cultures, c’est un gâchis monstre et tout cela est provoqué pour faire de l’argent. C’est volontaire. On ne souhaite vraiment pas éradiquer la misère, ni chez nous, ni chez eux car, en fait, la misère rapporte gros.
Va-t-on supporter encore longtemps tous ces dérèglements que nous provoquons au lieu de les réguler ? Il ne s’agit pas de dire « on ne pourra pas ». Certes, on n’empêchera pas le soleil de briller, mais on peut s’en protéger. Certes on n’empêchera pas les cyclones et les anticyclones de faire des ravages, mais on peut en réguler les conséquences et s’en protéger car la nature humaine est bien fragile.
Mais, en même temps, la nature humaine est puissante par son génie, alors que l’homme fait plus souvent le mal que le bien.