L’épiphénomène du coronavirus aura déclenché, je l’espère, une prise de conscience de notre indépendance économique.
Et, aujourd’hui même, nous en subissons les conséquences par une espèce de confinement ; il nous faut nous cacher pour éviter l’épidémie. Et comme les Français sont, avant tout, des gens de liberté, ce sera bien difficile d’appliquer ces mesures de confinement. Espérons seulement que la peur le permettra.
Les Français de tout bord se rendent compte, aujourd’hui, comme résultat de notre politique, la privation de liberté.
Oh ! Il est facile de demander l’unité nationale, il est plus difficile de la faire, même avec de beaux discours car plus personne ne croit au discours des politiques.
Les Français ont subi trop de contrecoups, ce fut la guerre de 14 puis la guerre de 39, pour se contenter d’une union nationale. Ils furent rares les politiques qui sont allés sur les champs de bataille.
Oui, nous sommes en train de perdre notre liberté. Nos chercheurs, nos techniciens font des découvertes exceptionnelles mais on met des années pour les appliquer et encore, quand elles ne s’en vont pas à l’étranger. Y a-t-il encore un homme sensé qui acceptera de renverser la table ? Et de comprendre qu’on n’utilisera pas les français éternellement pour arriver à se cacher ?
On a laissé nos politiques détruire notre gagne-pain ; nous les avons même payés pour cela. La mondialisation, c’est leur affaire avec toutes ses conséquences. On a tout fait pour pouvoir spéculer sur l’avenir en oubliant l’homme et sa capacité à faire vivre.
Il suffit de regarder, depuis plus de trente ans, on sait qu’il faut utiliser l’hydrogène pour remplacer toutes les autres sources d’énergie mais les années passent et l’on craint la réaction de ceux qui nous ont exploités par leur pétrodollars et tous ceux qui les entourent.
Le système mis en place en 1946 par le Général de Gaulle, était un dispositif de circonstance qui n’était pas appelé à perdurer. En acceptant la Chine dans le concert des Nations, on a ouvert la boîte de Pandore et nous en voyons le résultat aujourd’hui. Et demain ce sera la même chose pour l’Inde.
On s’est cru les plus forts avec nos bombes atomiques, notre pouvoir de dissuasion et, aujourd’hui, on se rend compte qu’un petit virus microscopique est plus puissant que tout cet arsenal.
Après la guerre, il fallait faire l’essentiel. Mais que va-t-on faire après la guerre du virus ? Une guerre qu’a développée le Président de la République. Il n’était question que de guerre ; il n’y avait aucune solution dans ce discours. Et pourtant les solutions existent. Il est vrai qu’il sera difficile de convaincre. Mais il n’y a pas d’autre solution.
Faudra-t-il toujours une guerre pour changer l’économie et pour protéger notre liberté. Si seulement le coronavirus n’était que le déclencheur d’un nouveau monde, on pourrait encore applaudir mais, malheureusement, il risque de ne rester que les cendres.
Tout notre système est vérolé, qu’il soit politique, qu’il soit économique, qu’il soit financier. En 1946, on était député ou sénateur par sacerdoce ; aujourd’hui, ce n’est plus qu’une question d’argent.
Alors, qu’elle est la vraie solution ? Il y en a deux : réduire les coûts du travail par la suppression des charges imbéciles qui pèsent sur lui et mettre fin à toutes les grandes maladies pour redonner l’énergie nécessaire, pour reprendre la cognée et frapper là où il faudra.
Il y a quelques temps, je ne pensais pas si bien dire en disant que notre système de défense était obsolète et je constate aujourd’hui que notre défense n’existe pas. Nous n’avons aucun remède, à ce jour, qui semble pouvoir arrête le virus.
Le peuple de France ne cherche pas à être des super riches, il cherche à vivre correctement et même cette vie-là, on ne la lui accorde pas.