Passer en force en entraînant une majorité quelque peu récalcitrante serait dommageable pour l’avenir.
L’avenir, le demain, la nouvelle donne, sera terriblement compromis par des réformes autoritaires et sans résultats assurés.
Vous dîtes une réforme des retraites, mais quelle retraite ? Celle à 64 ans ou celle à 75 ans. Celle que l’on propose est celle du passé.
Il ne s’agit pas de dire qu’elle est plus juste ou moins juste ; elle ne correspond pas du tout à la nouvelle donne. Demain, il va y avoir un nouveau monde et c’est ce nouveau monde-là qu’il va falloir gérer et le rôle du gouvernement est de prévoir et non point d’assurer le passé.
Ce nouveau monde sera un monde en pleine forme durant toute la vie. Un nouveau monde qui ne sera plus fatigué. Un nouveau monde qui vivra jusqu’à 120 ou 130 ans et peut-être davantage. Un nouveau monde où l’on travaillera jusque 75 ans sans problème et plutôt d’une manière volontaire : c’est tout le système social qu’il va falloir revoir et si nous ne le faisons pas, alors il nous sera imposé par la force des choses.
Notre population va croître considérablement. Moins de morts et plus de naissances ne peuvent aboutir qu’à un accroissement. Alors il faut prévoir le social de demain. Il faut prévoir l’économie de demain. Et quand je dis demain, c’est dès l’année prochaine.
Que de difficultés vont être résolues d’une manière totalement naturelle. La vie de demain ne sera plus la même. Les épées de Damoclès au-dessus de nos têtes auront disparu et l’on s’apercevra que l’argent devient secondaire.
Il est probable que la crédulité sera au rendez-vous, mais qu’une fois pour toute on écoute le naturel, la nature, en la protégeant et non en la détruisant.
Ce que j’ai proposé n’est, en fait, que ce que le Général de Gaulle avait proposé par la TVA Sociale. En revanche, vivre 30 à 40 ans de plus, c’est l’émergence d’un nouveau monde.
Décidément ce Leclerc est un fou ! mais un fou qui réalisera, dès cette année, ce qu’il a découvert. Car dépenser 1 000 euros pour assurer sa vie en pleine forme, ce n’est vraiment pas grand-chose et pourtant c‘est le coût qui sera nécessaire pour se protéger de la variation des pressions atmosphériques.
Il faut arrêter de vouloir boucher des trous et d’être toujours un train en retard. Cela aura peut-être pour effet qu’il n’y aura plus de trains qui circuleront si on ne fait pas le nécessaire.
Pour une fois, de grâce, prenons le bon chemin en acceptant tout ce qui est nouveau. De toute manière, avez-vous une autre solution ? avez-vous d’autres choses à proposer ? je crains que non.
Tout le monde se relance la patate chaude sans solution et sans résultat.