A-t-on le droit d’ôter la vie sans raison sérieuse et capitale ? Le motif de l’argent est bien maigre quand on sait que, chaque année, on gaspille 4 à 5 milliards pour le confort d’hommes ou de femmes avec des privilèges impensables mais que l’on a instaurés au fil du temps.
Trop c’est trop. On n’a pas d’argent pour maintenir en vie un homme accidenté de la vie mais ils sont des milliers à profiter de privilèges, plus de 100 000 ; et il n’y a pas un centime pour protéger la vie ?
A-t-on oublié que des pouvoirs politiques n’ont pas hésité à tuer pour des raisons de religions ou de races ?
Non, on ne doit pas non plus tuer ou laisser mourir pour des raisons d’argent.
De la même manière que l’on a supprimé la peine de mort pour des actes graves, ne pourrait-on pas protéger les accidentés qui continuent à vivre ?
Je ne suis pas contre le fait que l’intérêt général doive passer avant toute chose mais pas pour ce qui est de la vie. Un assassinat reste un assassinat pour quelque raison que ce soit.
Ceux qui ont donné le feu vert pour mettre l fin à la vie de Lambert, ont créé une tache indélébile dans la République. Non, on ne tue pas par confort ni pour l’argent.
Et plus grave encore, ces décisions ont été prises non pas par ceux qui représentent le peuple mais par les plus privilégiés de France.
Autrefois, avant d’exécuter un condamné à mort, il existait la possibilité d’une grâce présidentielle. Elle a été absente, cette fois-ci, pour un accidenté de la vie.
Mais dans quelle civilisation entrons-nous ? On ne protège pas assez la vie. Et si on avait le courage de le dire : c’est souvent pour des questions d’argent que l’on ne sait pas produire ou que l’on ne veut pas produire.
Je ne crois pas à la bonne volonté de nos dirigeants. Ils sont trop ancrés dans le monde de l’argent. Mais, tout de même, il existe des lois, qu’elles soient humaines ou divines ! Il faudra un jour choisir entre l’enclume et le marteau.