Cet argent que l’on vous prête, déterminé à partir d’un taux d’emprunt négatif, n’est pas celui du travail mais celui de la spéculation, une spéculation acquise très facilement.
Le taux d’emprunt négatif est un cancer
Les spéculateurs préfèrent réduire les taux plutôt que de voir cette véritable pyramide de Ponzi s’effondrer. Mais attention ! Cet argent est volatile et peut s’épuiser très rapidement par un jeu de rachat de dettes ou de vente de certaines monnaies.
Les taux négatifs sont loin d’être la preuve d’une bonne santé économique ; c’est un danger.
Quand on préfère recevoir moins d’argent qu’on n’en a prêté, c’est que vraiment, il y a un problème. Et c’est un problème dangereux et suicidaire. Le taux négatif est un non-sens économique qui met, chaque jour, le monde un peu plus en danger et plus grave, c’est se mettre en position de proie face aux spéculateurs. Le marché de l’argent spéculatif n’a rien à voir avec le marché d’actions destiné aux investissements productifs et aux actionnaires.
Aujourd’hui, la dette est telle, pas seulement en France, mais dans le monde entier, que le château de cartes peut s’écrouler d’une minute à l’autre.
Attention ! Les spéculateurs ne sont pas des anges ; ils ne savent d’ailleurs pas ce qu’est le travail. C’est un moyen comme un autre d’asservir les peuples.
Il va falloir revenir aux réalités. Le seul argent que l’on doit avoir est celui du résultat du travail. Il ne faut pas avoir peur de dire que l’argent spéculatif peut se transformer rapidement en suppression de la liberté que nous aimons tous. Un pays où l’argent est spéculatif peut abattre en quelques secondes un autre pays.
En fait, il n’y a plus de guerre mondiale et encore… mais il y a une guerre plus terrible, c’est celle de l’asservissement.
Oh ! Certes, certaines économies sont florissantes, parfois au détriment de ceux qui produisent ; mais les économies ne sont qu’un fétu de paille si elles ne sont pas soutenues par le travail.
En fait, les technocrates qui se servent de la spéculation pour maintenir dans un pays un régime social, sont des incompétents parce qu’ils ne veulent pas savoir ce qu’est le travail et la nécessité de le protéger. Ils sont comme ces anticyclones qui volent au gré des vents et qui tuent quand ils le veulent.
Les facilités qui sont données aujourd’hui à tous les pays risquent fort de devenir demain un enfer pour le peuple. Non, ce n’est pas être pessimiste que de le dire ; tout au contraire, je fais partie de ces optimistes qui pensent vraiment que l’on peut faire autrement. Certains pays l’ont compris, en commençant par l’Allemagne qui a trouvé le moyen de stopper la progression de sa dette.
La France sera-t-elle capable d’en faire autant ? C’est non, un non catégorique tant que l’on n’aura pas pris les mesures pour protéger le travail. Et ces mesures, c’est de faire du travail un moteur et non une vache à lait.