Je ne veux faire peur à personne, je ne suis pas un extrémiste mais un réaliste. Sans mesure drastique, nous ne pourrons voir la télévision que quelques heures par jour, faute de budget. Les magasins, les grandes surfaces, les petites surfaces, n’ouvriront plus que quelques heures par jour, avec des queues interminables.
Faute de personnel, la police répondra aux abonnés absents. Les hôpitaux auront bien du mal à rester ouverts aux urgences. Les ordures ne seront plus ramassées. L’électricité ne vous alimentera que quelques heures par jour. Les carburants seront vendus au compte-goutte. Le chômage explosera faute de commandes. Les écoles ne seront ouvertes qu’un jour sur deux, faute de professeurs.
Voilà l’impossible me direz-vous ? Peut-être ! En tous cas, il vaut mieux vous y préparer. Mais ce sera dans des années ? Non, cela peut être demain. Tout ceci par l‘inconscience des gouvernements… Mais rien n’est perdu ; on aura perdu une bataille mais la France sera encore vivante.
Tout est encore possible il faut casser le jouet de nos dirigeants : le crédit. Et quand on casse un jouet aux enfants, ces derniers se mettent en pleurs.
Mettre fin à la pollution et au réchauffement climatique ? Aura-t-on les moyens pour y pallier ?
Vous allez me dire : ce n’est pas possible. Qu’en savez-vous ? Oh, ce ne sera pas la fin du monde mais la fin des facilités et de la fête.
Il faut dès lors construire un monde nouveau avec des systèmes économiques nouveaux, un système social nouveau payé par tous, des retraites avec un système nouveau.
Il est vrai qu’il n’est plus beaucoup de monde dans notre pays pour se rappeler la guerre et la fin de la guerre. Moi j’ai connu le temps où ma mère devait faire la queue chez le marchand de tissu pour pouvoir nous habiller correctement pour aller à l’école et elle avait l’avantage d’une mère de famille très nombreuse, ce qui donnait une certaine priorité. Et les vêtements, elle les confectionnait elle-même avec sa petite machine à coudre.
On verra réapparaître les tickets à tous les niveaux, faute de marchandises, y compris pour la farine, le beurre, l’huile, le sucre ; ce sera l’après-guerre. On ne sera pas tous morts mais ce que nous préparent nos dirigeants, c’est exactement cela : plus de crédits pour acheter, le tour de vis fera mal.
Non, ce n’est pas du chantage. J’ose espérer que tout ceci n’arrivera pas mais il suffit de voir la Grèce et les malheurs dans la population, et encore, les Grecs sont aidés par l’Europe. Mais l’Europe ne pourra pas aider tout le monde à la fois.
Nous avons tout pour sortir de cette situation. Il faudra que l’inacceptable d’aujourd’hui devienne l’acceptable de demain et pour y arriver, simplement quelques ordonnances émanant du pouvoir pourraient y remédier. Faut-il encore le vouloir aujourd’hui, et demain sous la contrainte.
Il ne suffira pas de prier tous les saints de la Terre. Il faudra du concret mais si cette action pourrait faire mal, ce serait sans casse.