Nous avons écouté la conférence de presse d’Emmanuel Macron. On a beau tourner les propositions dans toutes les directions : moins d’impôts, c’est moins d’investissement pour l’Etat, c’est plus de chômage. Du travail en plus sans réduire les causes profondes du chômage, c’est du rêve.
Tout n’est pas imparfait pendant la conférence de presse d’Emmanuel Macron
Soyons positifs. En fait, sur sept points, les propositions de cette conférence de presse d’Emmanuel Macron sont bien et même très bien et l’on peut citer ceux que nous avions évoqués nous-même :
- Remettre à jour la participation aux bénéfices des entreprises
- Supprimer l’ENA peut-être ; c’est en fait le logiciel qu’il faut changer et non l’école elle-même qu’il faut supprimer
- Non à la suppression des jours fériés
- Non à l’augmentation généralisée des salaires
- Mettre fin aux privilèges à la sortie des Grandes Ecoles
- Les prix trop chers mais sans solution proposée.
Il manque pourtant des éléments importants
En fait, l’essentiel et le vital, sans augmenter la dette, ne semble pas être à l’ordre du jour. Je dirai même qu’il semble totalement hors de la pensée présidentielle. C’est fâcheux.
L’augmentation réelle et pérenne du pouvoir d’achat est absente. Ce que propose le Président ne fera qu’augmenter la dette.
L’essentiel qu’il nous faut c’est :
- Le pouvoir d’achat à +22% par un travail libéré de ses charges
- La baisse des prix par le transfert des charges sociales et patronales sur le budget de l’Etat
- Combattre la cause du réchauffement climatique à sa source
- Combattre tous les monopoles y compris celui de l’énergie électrique et je m’en charge même si je dois violer la loi.
Oui, il y a quelques avancées, et je les ai citées. Hélas, ce ne sont que des bonnes intentions, faute de moyens.
Rien sur la dette qui n’est autre que le couloir de la mort économique avant la fin 2019 ou début 2020 ; il ne faut pas le cacher, le compteur de la dette continue à tourner et les taux vont repartir à la hausse.
Travailler plus, c’est d’abord produire moins cher pour réussir à vendre à l’international, c’est ce qu’ on appelle la compétitivité. Emmanuel Macron semble l’oublier.
Les réflexes de l’ENA sont bien ancrés
En fait, dans ce discours de la conférence de presse d’Emmanuel Macron, on reprend les vieilles habitudes de l’ENA qui sont la création de la dette pour réaliser ce qui n’est pas essentiel. Il est évident qu’il est plus facile de faire payer à nos enfants notre incapacité et notre gestion tout à fait oubliée, en bon père de famille.
L’accroissement de la dette que vous provoquez conduira la France aux contours de l’enfer.
Peuple de France réveillez-vous ! et vous avez raison de réveiller les politiques qui ont oublié d’apprendre leur métier.