Y-a-il un ou deux terroristes parmi les membres du gouvernement MACRON ? On voudrait tuer l’économie française que l’on ne ferait pas mieux. Réduire les déficits est toujours une bonne chose, mais les réduire en tuant la productivité est un crime pour l’économie française et notamment pour le déficit de la Sécurité sociale.
Le déficit de la Sécurité sociale est entretenu
Vouloir faire prendre en charge les jours de maladie par les cotisations patronales conduit immédiatement à une augmentation des coûts du travail, c’est-à-dire à une augmentation des prix, c’est-à-dire à réduire encore le pouvoir d’achat des français, c’est-à-dire à augmenter aussi le chômage par manque d’exportations et finalement à réduire à néant le taux de croissance. Belle équation que nous proposent nos gouvernants.
Quel beau résultat que voilà ! N’y a-t-il pas d’autres solutions ? Nous avons proposé le plan TRES. Il y a encore d’autres solutions, mais le plan TRES – de transfert des cotisations qui financent la Sécurité sociale vers le budget de l’Etat – a pour résultats immédiats une augmentation du pouvoir d’achat, une augmentation de la production et par conséquent des ressources financières pour l’Etat supplémentaire de plus de 30 milliards. C’est aussi la fin du chômage et une réduction de la pauvreté.
Les propositions ou tout au moins l’éventualité de propositions absurdes, c’est l’arroseur arrosé.
Où sont les promesses de Monsieur MACRON ?
Et si l’on s’attaquait à neutraliser les idées terroristes du gouvernement qui détruisent la France ?
Pour réduire le déficit de la Sécurité sociale, il n’y a pas 36 solutions. Il faut en plus que le résultat soit immédiat. Augmenter les charges pour, une fois encore, casser la productivité de la France, montre vraiment l’absence de toute ingéniosité, de toute imagination de nos gouvernants.
Ah ! On est loin de l’espérance du programme MACRON. L’entêtement n’est pas seulement celui des Bretons, mais je constate qu’il est aussi au niveau du gouvernement. Il n’y a que des terroristes qui puissent conduire à de telles décisions et à de tels résultats.
On ne peut pas promettre une amélioration de la productivité par la baisse des charges et en rajouter de nouvelles qui n’auront d’ailleurs aucun effet. Le déficit de la Sécurité sociale étant de 6 milliards, ce n’est pas seulement les 900 millions qui seront le résultat de la prise en charge des 4 jours de maladie, qui auront un effet conséquent.
Va-t-on une fois pour toutes comprendre que pour réduire les déficits il faut produire plus, il faut vendre plus, il faut exporter plus et donner aux Français la possibilité de consommer plus par un pouvoir d’achat accru de 22% par la baisse des charges patronales et salariales.
Pourquoi détruire la France ?
Une question se pose : qui a donc intérêt à détruire la France ? La France est-elle en passe de devenir dangereuse pour qu’on veuille la tuer ?
Si Monsieur MACRON laisse contredire ses promesses, ce sera la fin de la politique « ni droite ni gauche ». Ce sera celle du terrorisme économique.
Il n’y a que des technocrates capables d’agir ainsi. Ils n’ont jamais su être dans une vraie entreprise ; et lorsque je dis entreprise, c’est d’être à la tête d’une entreprise.
Oh ! me dira-t-on, la France n’est pas une entreprise. Je veux bien, mais alors, faisons au moins respecter les trois principes de liberté, d’égalité et de fraternité. Et ce que nous proposons, c’est bien cela : la libre concurrence qui existe déjà à l’internationale et au plan national. L’égalité, c’est le point le plus difficile auquel il faut ajouter la fraternité. Ce ne sont pas les slogans du terrorisme.
La France acceptera sans problème la participation de tous les Français à la protection des plus faibles ; c’est dans sa nature. Pourquoi vouloir les diviser ? Parler des plus riches et des plus pauvres ! Mais on oublie souvent que les plus riches y ont largement contribué.
Et aujourd’hui, il est nécessaire d’y ajouter l’imagination, l’innovation, le courage. Tous les français seront d’accord. Alors pourquoi vouloir l’échec qui pointe à l’horizon ?
“La chance que vous avez, Monsieur le Président, ne reviendra pas une nouvelle fois. Et après deux ans de quinquennat, plus rien ne sera possible.”
Michel Leclerc