Il y a les violences que l’on ressent physiquement et parfois mortellement.
Il y a les violences qui empêchent de dormir la nuit.
Il y a les violences qui accablent les chômeurs sans avenir.
Il y a les violences du pouvoir d’achat pour simplement espérer vivre.
Il y aussi les violences qui tracassent les enfants soucieux de leur avenir.
Et, tout simplement, celle sur la mère de famille qui ne sait pas comment elle fera le repas du soir.
Mais aussi, il y a les demi-mesures qui ne peuvent résoudre les vrais problèmes.
Et je n’oublierai pas celles provoquées par le fossé si profond et si large, dans notre société, que les larmes de tous les Français ne suffiront pas à remplir.
Enfin, pour clore la liste, il y a les violences de l’argent spéculatif qui entraîne souvent le travail, notre travail, entre des mains peu respectueuses du travail.
On ne peut se satisfaire d’autant de violence
Toutes ces violences finissent par provoquer un désespoir, pour nous et pour nos enfants. Ce qui est beaucoup plus grave, c’est que nous savons ce qu’il faut faire. Alors, pour quoi et pour qui ?
On nous parle beaucoup de réformes mais on oublie celles de la vie, c’est-à-dire l’essentiel. Serait-ce pour protéger seulement le Grand Capital ? Il est vrai que, quand il y a beaucoup de chômeurs, personne ne demande de hausse de salaire.
Des promesses n’engagent que ceux qui les expriment. Toutes ces violences, hélas, conduisent à de nouvelles violences, par désespoir, parfois par haine souvent des politiques qui n’osent même plus se regarder le soir dans leur glace tellement ils mentent pour protéger leurs acquis.
Alors, qui faut-il condamner ? En mon âme et conscience, je condamne toutes les violences. Mais, attention, l’une est celle du désespoir, l’autre est la conséquence de l’argent spéculatif mais aussi de l’incompétence des dirigeants.
Honnêtement, je ne pense pas que faire la tournée des bistrots et des chiffonniers, et du marché aux puces, soit suffisante pour endiguer le soulèvement populaire.
Il ne suffira pas d’aller convaincre de tout ce qui est fait à contre-sens. Le peuple est beaucoup plus intelligent qu’on ne le croit. Ce sont surtout des gens de bon sens. Ce sont de grands citoyens qui se battent pour que la France reprenne le bon chemin.
Comment ne pas se révolter quand, chaque année, une nouvelle dette de 80 milliards vient s’ajouter aux 2 350 milliards actuels de dettes.
Le bon Français n’a pas l’habitude de faire des dettes et il veut vivre avec l’argent de son travail. Et comment réduire cette dette si ce n’est par la violence et, pire, quand on en connaît la cause ? Et enfin, quand tous les ingrédients sont là pour pouvoir la réduire et la payer. Il n’y a pas trente-six solutions : fabriquer du papier comme les Américains le font avec leur dollar, ce n’est que reculer pour mieux sauter.
Tout ceci nous ramène à la cause et l’on reviendra toujours à la même solution : produire plus et mieux. Et là, y a-t-il deux solutions ? Produire plus, on saura le faire, mais vendre plus, quand on n’est pas compétitif, c’est presque l’impossible. Et pourtant, il faudrait vendre 4 à 5 milliards de plus par jour.
Alors comment ? Je vous l’ai déjà écrit, et au risque de me prendre pour un radoteur, je vous confirme tout ce que j’ai écrit dans mes précédentes parutions.
On a l’habitude de dire en France : rien n’est impossible. Alors, prouvons-le ! et les violences s’arrêteront.