Faire de la politique, c’est prévoir. Et pour prévoir, il faut savoir. Alors nous allons essayer de prévoir ce que nous allons devenir car il en va de même pour la croissance en France.
La croissance en France doit être replantée rapidement
Tous les experts prévoient, avant la fin de l’année, une augmentation des taux d’intérêt de 1 à 1,50% en 2018. Et 1% d’augmentation des taux d’intérêt, cela veut dire 23 milliards d’intérêt supplémentaires de la dette qu’il nous faudra payer en plus pour la France.
Bien sûr, on peut les financer ces intérêts en augmentant la dette ; ce qui fera encore plus cher l’année suivante.
En revanche, on peut les financer en créant de l’argent par le travail et non par du papier.
On peut aussi les financer en baissant les prix en moyenne de 15% et en produisant 2 milliards de plus par jour.
Une fois pour toutes, rien ne sera possible sans une baisse de prix qui implique le transfert des cotisations sociales et des retraites sur le budget de l’Etat.
La croissance en France dépend du transfert des cotisations sociales
Ce ne sera pas la joie mais on survivra par un pouvoir d’achat de 22% supplémentaires qui représentera notre survie.
La Chine et les Etats-Unis exportent massivement et, plus grave, se protègent des importations par un protectionnisme aberrant. Ces deux nations ont limité les prélèvement sur les salaires. Nous devons, pour résister, déplacer les cotisations sociales vers la consommation.
La solution que nous apportons par le plan TRES mettra en défaut et en difficulté les décisions du Président Trump. Ces deux mastodontes voudraient bien voir disparaître l’Europe. Et la différence entre nous et les Etats-Unis, c’est qu’ils possèdent une monnaie qu’ils utilisent comme une arme et peuvent fabriquer autant qu’ils veulent de dollars.
Le président Trump n’est pas persuadé que la France deviendra compétitive, et il a tort. Du moins il peut avoir tord si Emmanuel Macron prend conscience de son pouvoir et de sa capacité à relancer la croissance en France.
Michel Leclerc : “Mais ce sera difficile aussi de convaincre notre gouvernement. J’espère y arriver à la force des événements qui se préparent.”
Monsieur Macron n’aura pas le choix, que ce soit avec la CSG ou la TVA, ou les deux réunies, pour rendre nos prix compétitifs en déchargeant le travail.
Michel Leclerc : « En un mot, Monsieur le Président, quel que soit ce que l’on peut penser, vous n’aurez pas le choix. Faire de la politique, c’est anticiper et prévoir sans relâche et sans l’accord de l’Europe si nécessaire. De toute manière, elle sera obligée de suivre la France. »
Si vous êtes en accord avec ce projet de déplacement des cotisations sociales en France, signez la pétition pour faire bouger le gouvernement et appliquer le plan TRES de relance économique par la hausse du pouvoir d’achat.