Loin de moi de penser qu’il ne faille pas privatiser la SNCF. Mais imposer à la France seulement 12 jours de travail au mois de Mai ne me paraît pas concevable. Mais une fois encore, ne mettons pas la cause de toutes ces difficultés sur les cheminots.
La SNCF au cœur d’une volonté de destruction
On nous indique que le prix des billets de chemin de fer pour une même distance est de 20% moins cher dans les autres pays d’Europe. Mais pourquoi mentir ainsi. Remettons les mêmes charges dans tous les pays et nous verrons que le prix des billets en France sera bien moins cher que dans les autres pays.
Ce qui est actuellement appliqué n’est pas rationnel.
Appliquons le plan TRES de relance économique sur tous ses plans de notre économie et nous n’aurons plus ce problème.
Il faut un grand plan de relance de la SNCF
Même pour les petites lignes un peu d’ingéniosité permettra de réduire massivement les coûts en supprimant, non pas les voies ferrées, mais les monstres qui roulent dessus aujourd’hui à vide pour transporter, de fait, très peu de monde.
J’ai eu l’occasion déjà de vous l’écrire. Mettons sur des petites lignes, en conservant les infrastructures, de petits modules pouvant transporter 10 personnes maximum.
En revanche, ces modules partiront toutes les 5 minutes, voire moins aux heures de pointe où rien n’empêche de coupler deux modules ; ils seront totalement automatisés et ils pourraient fonctionner avec des piles à hydrogène. En fait, il s’agit d’un petit métro automatisé comme il en existe déjà des dizaines.
Ces modules ne pèseront plus des tonnes mais au maximum, pour chacun d’eux, entre 2 et 4 tonnes, à l’exemple des monorails gyroscopiques de Louis Brennan.
On veut automatiser les voitures mais commençons par les trains où il n’y a pas de risque de collision.
Ces modules pourront rouler à 80, voire 100 km/heure. Ils pourront s’arrêter souvent compte tenu de leur masse et ils utiliseront toutes les infrastructures existantes. Ces modules auront une largeur de deux sièges, comme une automobile.
L’avantage de tout ceci, c’est que les structures existent déjà, que les parkings pour automobiles existent déjà, que les gares existent déjà.
Là où il n’y a qu’une seule voie ferrée, le module sera conçu de telle manière qu’il puisse rouler dans les deux sens avec l’utilisation d’un seul rail. Même pas besoin de pneumatiques roulant sur la plateforme disponible entre les deux rails.
Restera, si la décision de privatiser devait avoir lieu, le problème des retraites des cheminots et des avantages qu’ils ont aujourd’hui. Il faudra profiter de l’occasion de l’augmentation considérable du pouvoir d’achat due à l’application du plan TRES, pour négocier ce problème crucial.
La France a besoin de ses cheminots. Ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain.
Ce que je propose, c’est d’avoir moins de voitures sur les routes dans ces petites régions retirées de France mais qui doivent survivre et ne pas se dépeupler, mais aussi de supprimer les embouteillages aux entrées des villes qui seront traversées par le chemin de fer.
Les cheminots méritent considération ; ils ne sont pas contre tout changement mais ils tiennent à leur vie, à leur bien-être, comme tous les Français. Et n’en faisons surtout pas une nouvelle société monopolistique privée qui, en définitive, sera encore plus chère.
Michel Leclerc : “En un mot, Monsieur le Président, quand on veut chercher la cause, on la trouve et on y apporte des solutions. Attention de ne pas faire de nos transports un nouveau monstre de profit incontrôlable.”
Si vous êtes en accord avec ce projet et le transfert des cotisations sociales, signez la pétition pour faire bouger le gouvernement et appliquer le plan TRES de relance économique par la hausse du pouvoir d’achat et le maintien des services publics du transport.