« Vouloir casser un monopole d’État n’est pas une partie de plaisir et je sais de quoi je parle » précise Michel Leclerc. Le gouvernement actuel semble s’en rendre compte pour le monopole de la SNCF. Mais est-ce ici bien nécessaire !
Un monopole doit être cassé seulement s’il est contraire aux intérêts des français
Casser un monopole ne peut se faire que dans l’intérêt des Français et là j’affirme que ce n’est pas le cas pour la SNCF. Casser un monopole ? Ce n’est pas casser ceux qui ne sont que des ouvriers super qualifiés telles les abeilles dans une ruche. En cassant ces derniers, on casse l’esprit d’entreprise.
Le déficit de la SNCF provient, en fait, du prix du produit vendu qui plus est, est réglementé par l’État lui-même. C’est lui-même qui a ouvert la concurrence des cars, qui empruntes d’ailleurs d’autres autoroutes devenues également privées…
Il faut trouver des raisons de la difficulté financière, elle est à chercher du côté de la vraie cause et ce n’est pas le coût du travail lui-même qui est en cause mais le poids des cotisations sociales qui sont de 20 à 30% supérieures en France par rapport à tous les autres pays européens.
Ces pays ont eu la sagesse de réduire considérablement leurs cotisations, ce qui les a rendu compétitifs pour les voyageurs mais aussi pour le transport de marchandises.
Origine et cause des difficultés de la SNCF
La cause profonde, en France, des problèmes de la SNCF, c’est d’abord à l’État français qu’il faut s’en prendre, lui qui charge le travail de manière inconsidérée voir insolente sans que cela améliore les services de santé et de retraite par rapport aux autres pays.
C’est l’État, et seulement l’État, qui est la cause du déficit et des prix non compétitifs de la SNCF. Aussi, nous devons défendre les cheminots qui, plus que beaucoup d’autres, sont des Français remarquables et d’une formation digne des Compagnons du Devoir.
Je ne suis pas certain qu’il en soit de même pour un certain nombre de Cadres de l’entreprise, s’ils ne veulent que favoriser la privatisation d’un joyau national !
Il faut comparer ce qui est comparable.
Transférer les charges sur le budget de l’État, qui en est le comptable, et la grève s’arrêtera immédiatement.
C’est l’avenir de la France qui se joue. L’État n’a pas le droit d’agir ainsi en mettant toujours la faute sur les autres. L’État se doit de jouer dans l’intérêt des Français et non point dans l’intérêt d’éventuels futurs actionnaires.
Pour supprimer le déficit de la SNCF et rendre cette société compétitive, seul, je dis bien seul, le transfert des cotisations sur le budget de l‘État permettra de résoudre les seuls objectifs : réduire les prix pour les voyageurs ainsi que sur les marchandises et supprimer la dette de cette entreprise qui doit être payée seule par la SNCF et grâce à sa compétitivité retrouvée.
Les Français doivent défendre leurs cheminots avec leurs multiples avantages s’ils veulent voyager moins cher bientôt.
L’État accuse, veut réformer, mais ne faut-il pas d’abord que l’État se réforme car d’accusateur il devient l’accusé ?
La solution que nous proposons est peut-être trop avantageuse pour les Français et un peu moins pour l’État mais elle a l’avantage d’être la vraie solution sans besoin de de grèves inutiles qui paralysent le pays.
Si vous êtes en accord avec ce projet de transfert des cotisations sociales, signez la pétition pour faire bouger le gouvernement et appliquer le plan TRES de relance économique par la hausse du pouvoir d’achat.