On aura englouti 1 000 milliards avant la fin de cette année suite aux conséquences de la COVID-19. Et l’on pense vraiment qu’avec 100 milliards on parviendra à redonner à la France son permis d’entrer dans un monde nouveau ! Mais de qui se moque-t-on ?
On a l’impression que l’on a fait les fonds de tiroirs… mais quelle importance, aujourd’hui, d’avoir 3 000 milliards de dettes au lieu de 4 000 milliards … cela ne changera pas grand-chose. Pour entrer dans un monde nouveau, il faudra beaucoup de moyens et ces moyens-là ne serviront à rien si l’on ne modifie pas l’essentiel.
Les chercheurs n’ont pas réussi à réduire le coût du coronavirus, les hôpitaux ont été ébranlés dans quelques régions mais, dans les autres régions, l’hôpital a vu ses services désertés par tous ceux qui n’osaient plus en franchir les portes, sans compter les conséquences que cela entraînera.
Aujourd’hui, on fait les fonds de tiroir pour habiller la mariée. Décidément, on passe du centième étage à la cave. Ce n’est pas avec 100 milliards que la peur changera de camp.
Rien, absolument rien, ne pourra être résolu avec ces 100 milliards ; ce ne sont que des milliards électoraux. On veut saupoudrer d’expédients les dépôts de bilan et, pendant ce temps, on redouble nos importations de Chine ! Décidément, on prend les chemins de traverse pour justifier une politique qui n’en est plus une.
On était prêt à engloutir de nouveau 1 000 milliards dans le cadre d’une deuxième vague de la COVID-19 et l’on propose 100 milliards pour calmer l’ardeur des uns et des autres, pour éviter les cortèges dans la rue ? Ne vous étonnez pas que la rue reprenne le relais.
On nous a raconté des histoires et on continue à nous raconter des histoires. Dans le temps, on racontait des histoires aux enfants pour les endormir. Aujourd’hui, on veut endormir le peuple.
On nous dit que l’on va réindustrialiser, qu’on va reprendre notre indépendance, mais on ne fait pas l’essentiel.
Tant que nous ne produirons pas d’une manière compétitive, rien n’est à espérer. On vante, par orgueil, nos services de recherche et notre industrie, mais où sont-ils ? Les industries sont parties, les chercheurs ne trouvent pas.
Et l’on donne 100 milliards là où il faudrait 50 000 milliards sur 20 à 30 ans pour redonner une chance à la France.
Depuis cinquante ans, on distribue l’argent du contribuable, on augmente la dette, et que trouve-t-on ?, le désarroi à tous les niveaux, politique, économique et social. Une fois de plus, on n’éradique pas la cause de notre désastre économique et de notre désertification programmée. Non seulement on ne prépare plus le terrain pour faire des génies, mais, le peu qui existe s’en va à l’étranger.
Notre industrie a disparu parce qu’on n’a pas voulu utiliser l’hydrogène pour produire notre acier. Alors, on a donné le marché à ceux qui ont utilisé le travail des hommes là où il n’était pas cher.
L’espoir de voir nos enfants de conserver de l’espérance nécessite que l’on donne l’exemple. Il faut que l’opinion française ne s’endorme pas face à des erreurs monumentales de nos dirigeants.
L’avenir des Français est compromis mais nos jeunes sont prêts à relever le gant. Ce ne sera plus qu’un accident sur le long terme. La France reprendra sa place parce que l’évidence reviendra par les jeunes.