Prendre un risque est devenu monnaie courante dans notre société. On prend le risque de rouler en voiture et d’avoir un accident. On prend un risque en fumant ou en se droguant. On prend un risque en ne surveillant pas son alimentation. On vous dit qu’il faut avoir raison garder et qu’il faut, comme Chirac, appliquer le principe de précaution. Et pourtant !
Pourquoi contre les vraies causes de la pollution et la santé on ne fait rien ?
Trop d’enjeux économiques sans doute. On ne combat pas le risque de pollution d’une manière efficace. On ne combat pas le réchauffement climatique car on refuse d’en combattre la cause. On vous parle de voiture alors qu’il n’y a pas de lien direct avec le réchauffement…
Le risque est pourtant partout et on se plaît ainsi ! Pourquoi ? C’est une nouvelle manière de vivre ; on se croit toujours le plus fort mais la vérité nous rappelle à la raison.
On ne se protège par des pressions atmosphériques et pourtant, dès la naissance, on naît avec un garrot.
On veut vivre dans une situation dangereuse comme pendant les guerres, où chacun cherche à se distraire tout en ayant en toile de fond la guerre et ses conséquences.
Il n’y a pas que la guerre que nous fabriquons de toute pièce, il y a plus fort : la guerre face aux éléments naturels et parfois sociétaux, voire l’extrême pauvreté.
On se croit au-dessus des guerres et on n’est même pas capable de se protéger de l’essentiel. Mais qu’est-ce donc que l’argent : ce n’est rien par rapport à la vie. C’est une fuite en avant qu’il faut stopper ou tout du moins limiter.
La société, en général, n’est pas un exemple à suivre ; elle aussi est parfois folle et dangereuse, voire mortelle.
Nos dirigeants ne savent pas où ils nous conduisent. Ils n’ont pas compris que sans adhésion à leurs projets, rien n’est possible.
Se protéger, dès la naissance, est une obligation, un devoir. L’adhésion à la vie est un pacte de responsabilité.
Défendre la vie, c’est aussi défendre le travail.