Un séisme

A Nice, à Marseille, à Cannes, à Montpellier et dans toutes les petites villes en bordure de Méditerranée, un séisme de 7 à 8 sur l’échelle de Richter entraînera 300 à 400 000 morts en quelques minutes.

Ces maisons s’écrouleront comme des châteaux de cartes. Ce sera peut-être demain, peut-être dans dix ans, mais les sismologues sont déjà très inquiets.

Protéger les habitants de ces  vieux sites est une nécessité. Mais que fait-on ?  Je sais qu’il faudra raser un quart de ces villes pour éviter un tel carnage. Je sais que cela coûtera très cher. Mais combien coûterait 300 000 morts ?

Toute chose a son importance : protéger la vie des habitants en amont d’un séisme me paraît être encore d’un degré supérieur.

Il n’y a pas de solution autre que de raser ces habitations pour pouvoir construire des immeubles antisismiques. Mettre à l’abri des centaines de milliers de Français me paraît plus urgent que de se battre sur 3 ou 4 centimes le litre de carburant.

Il est des événements dont on peut prévoir  les conséquences.

Oui, je sais que l’on dépense beaucoup d’argent pour maintenir une composition normale de l’air, mais je crois, tout de même, qu’il est plus urgent de pallier ce qui peut arriver demain.

Je sais que l’on dira : si on avait su, mais on le sait et on veut l’ignorer. On sait aussi qu’il y aura 250 000 morts cette année du cancer. Et que fait-on ? On pourrait peut-être s’en inquiéter en installant dans les chambres à coucher un régulateur de pressions atmosphériques.

Ce qui n’était pas possible hier, l’est possible aujourd’hui.

Arrêtons de faire d’immenses projets, essayons déjà de sauvegarder ce qui existe.

On aura toujours une bonne raison pour ne pas pallier l’évidence. On consacre, aujourd’hui, dans le monde mais surtout en France, entre 2 et 3

% du PIB pour notre défense. Mais ne faudrait-il pas également prévoir un budget équivalent pour ces réalisations ? Une guerre peut entraîner 300 à 500 000 morts et plus. Un tremblement de terre, c’est encore pire car on ne sait pas exactement ni l’heure, ni le jour.

 

Il nous faut choisir entre le portefeuille et la vie

Sans vie, plus de portefeuille. A choisir, je préfère la vie, une vie en pleine forme. Le portefeuille pourra éventuellement se reconstituer par la vie.

Les sacrifices ! C’est simplement notre liberté que les Ukrainiens nous offrent, sans se plaindre honteusement comme nous.

Il y a un fou en liberté : il faut le mettre en cage quel qu’en soit le coût.

Arrêtons de pleurer sur notre situation. Donnons-leur tout ce que nous pouvons  et le plus vite possible pour que nous n’ayons pas à subir le même sort qu’eux.

Bien sûr, tout cela à un coût, de 7 à 10% de notre PIB qu’il faudrait pour financer notre défense.

Le Président Macron fait quelques efforts en ce sens en augmentant à 3% de notre PIB le budget de la défense, mais ce ne sera pas suffisant.

Le problème de l’Ukraine, c’est aussi le problème de l’Afrique. Nous avons été piégés par un Poutine qui parlait bien et, pendant ce temps, préparait la guerre depuis longtemps. Il est jaloux de ne pas être Hitler car la copie ne vaut jamais l’original. En revanche, il devrait subir le même sort, les mêmes sentences.

Monsieur Macron a tergiversé durant de longs mois et s’est laissé embobiner par un Poutine qui ne voulait que gagner du temps. Le peuple de France ne lui pardonnera jamais.

 

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