Trouver de l’argent est une solution de faible. Produire de l’argent est l’apanage des forts. Il n’y a pas un jour où je n’entends pas dire : “il va falloir trouver de l’argent” pour réaliser ou exploiter les promesses. Arrêtons cela !
Produire de l’argent évite de s’endetter sur le dos de nos enfants
Je suis navré mais, avec tout le respect que je dois à ceux qui courent pour trouver de l’argent, je les incite à produire réellement cet argent sans avoir à le rembourser. Dans le premier cas, on accroît la dette, dans le second, on réduit la dette.
Je parle de l’argent qui sert à combler les trous des promesses non productives, ni aujourd’hui, ni demain.
Alors comment produire de l’argent sans avoir à faire tourner la planche à billets, ce qui est pourtant interdit en Europe ? Eh bien par le travail de tous et pour tous. Dans le cas de la France, il faut produire 2 à 3 milliards d’activité de plus par jour, c’est-à-dire 4 à 6 milliards de vente supplémentaire par jour et ce, en mettant tout le monde au travail y compris ceux qui font la manche aux sorties des métros. Est-ce possible ? Oui c’est possible. Non seulement c’est possible, mais c’est d’une facilité déconcertante à la portée de tous les dirigeants politiques, en commençant par le Président de la République s’il le veut bien… C’est pour cela que je le lui demande très officiellement.
La solution est là sans utiliser la planche à billets
La solution est simple. Il faut faire baisser tous les coûts de production et donc les prix de vente, de 15 à 20%, en effectuant tout simplement – par une simple ordonnance – le transfert de toutes les cotisations sociales, patronales et salariales, y compris les retraites, sur le budget de l’Etat. Ces cotisations n’ont rien à faire sur le coût du travail.
Ce sera aussi par l’effort de tous. Cette disposition aura pour effet immédiat de faire rentrer 700 à 800 milliards d’euros par an dans les caisses de l’Etat et surtout d’accroître, du jour au lendemain, de 22% le pouvoir d’achat de tous les Français. C’est en effet ainsi que les salaires vont augmenter, il ne faut pas l’oublier. Tous les chiffres sont déjà à votre disposition.
Oui, cela paraît impensable et trop simple mais ce sont les actions les plus simples qui conduisent à des solutions pérennes. Pendant ce temps, il ne sera demandée aucune variation du taux de CSG, de TVA ni d’impôts sur le revenu.
C’est une véritable opération chirurgicale et surtout sans le moindre contrecoup. Baisser les prix et les services, c’est la seule solution pérenne pour assurer notre développement, notre protection, tout en conservant les mêmes avantages sociaux.
En plus de tout cela, voilà une balance commerciale positive et un budget en équilibre, chaque année.
En revanche, cette décision, cette action, doit être totale et immédiate. En aucun cas il ne devra y avoir de demi-mesures qui n’apporteraient aucun résultat concret.
Choisissons les solutions les plus simples au lieu de trouver de l’argent
En fait, Monsieur le Président, ce sont les choses les plus simples qui sont les plus efficaces : que d’économies sur le chômage, sur les charges des salariés de l’Etat (les fonctionnaires).
- Non, Monsieur le Président, la solution n’est pas de réduire les impôts. Sans impôts, l’Etat s’endette encore davantage et le chômage progressera.
- Non, Monsieur le Président, les Français ne veulent pas de l’assistance. Ils veulent travailler et avoir un pouvoir d’achat suffisant pour élever décemment leurs enfants.
Monsieur le Président, acceptez qu’un petit Français puisse vous présenter ce projet. J’ai quatre fois 20 ans mais j’ai beaucoup travaillé, beaucoup apporter à la France y compris une partie de la liberté dont bénéficient les Français dans plusieurs secteurs d’activité.
Monsieur le Président, adopter cette solution, c’est rester dans l’histoire de France. Nous avons tous à y gagner.