Une Europe à 27 pays, avec 27 régimes sociaux différents, avec 27 systèmes fiscaux différents, avec 27 armées différentes, et Dieu sait si la différence est de taille alors que le travail lui reste identique dans tous les pays. Mais comment voulez-vous qu’une chatte y retrouve ses petits ?
Comment peut-on parler ainsi quand on a chez soi 5 millions de chômeurs et 10 millions de pauvres. Certes, on est bien soigné dans nos hôpitaux. Certes, les services d’assistance fonctionnent à plein et coûtent très très chers. Ce n’est pas pour autant qu’il faut les privatiser. Il nous faut donc un moyen de les financer.
Michel Leclerc : “Alors, ne changeons rien aux avantages dans chaque pays mais, de grâce, ne les imputons pas sur le travail. Monsieur le Président, en continuant à écraser le travail, nous accélérons la descente aux enfers.”
La France doit donner l’exemple d’un travail qui est l’élément essentiel de la compétitivité et non une assistante sociale. Pour couvrir cette dette (qui va tôt ou tard aboutir à une dévaluation massive), avec ce pouvoir d’achat qui ne cesse de descendre, avec ce taux de croissance qui continue de décroître, vous croyez vraiment que l’on pourra faire l’unité avec l’Europe ?
La France est le seul pays des 27 pays en cause à assurer le parapluie nucléaire. Elle a donc droit à la parole et elle doit imposer plus que jamais aujourd’hui, face aux Etats-Unis et à la Chine, une innovation de taille : faire payer le social par la collectivité qui est l’Etat, et non par le travail. Ce sera la seule solution pour unir de nouveau les pays de cette Europe.
Michel Leclerc : “Alors, une fois de plus, vous allez me prendre pour un fou, mais un fou qui, par le plan TRES supprime le chômage, supprime une grande partie des pauvres et qui apporte une progression du pouvoir d’achat de 22%. Ce n’est peut-être pas si fou que cela.”
Plus le temps passe, plus nous aurons besoin d’exporter. Et pour exporter, il faut être compétitif. Pour combattre la Chine et les Etats-Unis d’Amérique avec leur système aberrant, sans charge pour la Chine et très peu pour les Etats-Unis, nous avons aujourd’hui, ce soir, demain, la possibilité de les contrer et de faire en sorte que le pouvoir d’achat d’un Français soit l’égal à celui d’un Américain.
Alors, ceci étant réalisé, ce sera pour toute l’Europe le même résultat. Nous aurons alors, une Europe unie, forte, capable de se défendre économiquement mais aussi militairement.
L’Europe d’aujourd’hui manque d’un concept. Elle n’est qu’un nom sans recette, sans concept. Chacun fait sa petite salade chez soi et si possible dans une concurrence déloyale. On ne pourra jamais créer l’Europe comme cela. La compétitivité d’un groupe ne dépend que de son mode d’action, son unité et sa force militaire commune.
Va-t-on me reprocher une déflation du coût travail ? Mais cette déflation est absolument nécessaire. Il faut que notre Europe produise chaque jour 20 à 30 milliards de plus, et déjà 2 milliards pour ce qui est de la France.
Alors, va-t-on pouvoir vendre cette production ? Bien sûr que oui, par une augmentation du pouvoir d’achat de 22 % et par un doublement de nos exportations ainsi que par la crédibilité de l’euro qui devra devenir la monnaie d’échange avec tous nos fournisseurs et avec tous nos clients.
Sans ces atouts, c’est inutile de faire l’Europe ; à quoi servira-t-elle ! A nous promener à travers l’Europe avec la même monnaie, à trouver au pied de chaque église des mendiants, à retrouver des quartiers qui deviendront des bidons-villes. Mais est-ce ce que voulaient les créateurs de l’Europe tel que Robert SCHUMANN ?
Ô c’est très bien d’avoir de belles écoles, de belles formations, mais s’il n’y a pas de travail, que va-t-on faire de tous ces jeunes ?
Michel Leclerc : “L’Europe, un ensemble de pays si différents, si complémentaires, si fiers, si compétents, si cultivés. On peut peut-être en faire mieux qu’une déchetterie.”
Si vous êtes en accord avec ce projet de transfert des cotisations sociales, signez la pétition pour faire bouger le gouvernement et appliquer le plan TRES de relance économique par la hausse du pouvoir d’achat.