A mon avis, relancer l’économie par la dette est dangereux ; cela nous rendra encore plus dépendants et c’est un crime à l’égard de nos enfants.
Je pense que la solution d’une baisse des prix de l’ensemble des produits et des services est une solution plus constructive. Conservons l’argent, fut-il par la dette, pour investir : on en aura besoin pour mettre l’industrie lourde en état de marche.
Tous les jours, nous nous apercevons que nous ne fabriquons plus grand-chose et nous avons l’occasion de constater que pour tester les Français, nous devons aller acheter les tests en Allemagne et en Italie ; il en est de même pour les respirateurs artificiels. Et la liste est longue de ce dont nous n’avons plus la maîtrise.
Que se passerait-il si nous avions une guerre bactériologique ? Je me pose d’ailleurs la question en ce qui concerne la Chine. Elle a eu peu de morts, peu de contamination, compte tenu du volume de la population. N’aurait-elle pas trouvé la solution ou l’antidote avant nous ? Mettre la cause sur un animal me paraît bien léger.
Sur le plan économique, la Chine va sortir renforcée par la crise sanitaire. Que la Chine serve de palliatif, je peux le comprendre, mais que la Chine se substitue à notre industrie est dangereux, très dangereux car c’est notre production, nos emplois, notre travail, qui sont déplacés. Et du point de vue financier, la Chine alourdit notre déficit d’une manière considérable.
Il est temps de se réveiller. C’est une manière comme une autre de faire la guerre mais notre réveil pourrait être douloureux faute d’avoir toujours choisi la solution de la facilité. Nous nous sommes mis dans un engrenage dont il faut sortir, et ce ne sera pas facile.
Faire toujours moins cher, souvent pour une qualité moindre, n’est pas la bonne vitesse ; il faut changer de vitesse.
Oh ! Je sais combien ce que je dis peut être troublant mais c’est l’évidence car réduire nos prix par le transfert des charges sociales permettra immédiatement de baisser les prix de 20 % et d’accroître le pouvoir d’achat d’autant.
Vous allez me dire : mais comment va-t-on payer le social ? L’important c’est de faire vivre nos enfants, ceux qui vont travailler et ceux qui travaillent et le social, c’est le rôle de l’État. Bien sûr qu’il faudra compenser par une augmentation de TVA et de CSG mais qui ne devrait, en aucun cas, dépasser les 5 %.
Et il faudra peut-être mettre en application les solutions qui permettront de réduire le coût de la Sécurité Sociale en évitant les maladies. Un rêve, me direz-vous ? Non, c’est une réalité. Et, comme toujours, que ce soit pour le virus, que ce soit pour le cancer, que ce soit pour la grippe : on ne veut pas connaître la cause.
J’ose espérer que ce refus ne serve pas à remplir les poches de certains. Et pourtant, là aussi, c’est l’évidence : davantage de maladies, plus de médicaments, font le bonheur de certains et le malheur du peuple.
Est-ce qu’un jour on comprendra, faut-il encore le vouloir…. que l’on ne peut éternellement être en déficit ? C’est la porte ouverte à une dictature. Adieu notre démocratie, adieu notre liberté !
Si seulement tous ceux qui sont morts et qui vont mourir, par le coronavirus, puissent servir de leçon à nos dirigeants.
Il n’y aura jamais une bonne économie mondiale avec des règles différentes.
Il est aberrent que le G7 et le G20 se réunissent pour accepter de nouvelles règles de destruction. On aurait pu penser le contraire. Mais en Europe également, on n’est pas capable de s’unir pour combattre le mal. En fait, l’homme fait le mal comme l’abeille sécrète le miel.
Cette année, le déficit de la France va se rapprocher des 200 milliards, pour un an, sans issue de secours.
C’est par le travail et seulement par le travail que l’on arrivera à sortir de cette crise économique. Toutes les promesses qui sont faites aujourd’hui ne sont que des promesses de dettes.
Ne faudra-t-il pas mettre un Administrateur Judiciaire à la tête de la France pour pouvoir redresser notre pays avec des règles différentes ? Des mots, peut-être ! Des solutions, toujours. Pas de critiques sans proposition de solution. Le remède va venir du travail mais certainement pas des charges sur le travail.
On n’arrêtera pas la mondialisation. Alors, il faut que chacun fasse le nécessaire pour être compétitif. Je sais : proposer le travail n’est pas toujours bien compris mais laisser la facilité se développer, c’est la mort de votre pays. Il va falloir choisir.