Les lois sont-elles préparées et conçues avec les éléments du futur ou ceux du passé ? Il y a aussi les lois qui ne font jamais l’objet de décret d’application.
Nos ministres, nos experts, nos députés, nos sénateurs, sont-ils préparés à notre futur ne serait-ce qu’à 10 ou 20 ans ? Ou veut-on rabâcher le passé ?
Non, Messieurs, on vous a appris le passé et ses techniques mais ce qui n’est encore aujourd’hui qu’à l’état d’embryon ne semble pas encore faire partie de votre savoir ; et pourtant tout va si vite que les lois devraient être formulées pour régenter notre vie future.
Gouverner, c’est prévoir et prévoir, c’est souvent de l’utopie actuelle pour constituer la réalité de demain.
Les Etats-Unis et la Chine ont parfaitement compris ce phénomène : ils ne travaillent que pour le futur. Chez eux, une loi votée aujourd’hui sera dans le bon sens de demain.
Je sais, et pour cause je l’ai fait, qu’une loi c’est fait pour être annulé, mais que de dégâts entretemps.
La loi de 1946 prévoyant le financement de la Sécurité Sociale fait partie de ces lois qu’il est urgent d’annuler : que de dégâts depuis cette date.
La vie ne peut être statique.
La loi sur les monopoles des pompes funèbres datait de 1905 : il a fallu 90 ans pour la supprimer.
Les lois d’aujourd’hui ne sont pas faites pour prévoir l’avenir. L’évolution de la durée de vie qui passera à 110 puis à 150 ans n’est plus une hypothèse mais une réalité de demain.
Les lois sur l’immigration d’aujourd’hui sont des lois mal préparées, mal conçues : une absurdité qui devra être totalement supprimée en moins de 10 ans car la cause aura disparue ainsi que par le retour de la majorité des émigrés dans leurs pays réciproques, ce qui rendra à l’Afrique sa richesse. Le moteur sera le soleil et l’eau.
Je voudrais bien être encore en vie dans les 10 ans à venir car les phénomènes géopolitiques vont bouleverser le monde.
Les lois doivent tenir compte du futur et non de protéger les petits acquis actuels. Oui, banaliser le futur est plus que nécessaire, faut-il encore le vouloir.
Il faut tout de même se rappeler que l’avenir peut nous réserver de grandes surprises que l’on n’est pas certain de vouloir connaître.
Si vous êtes en accord avec le projet de transfert des cotisations sociales, signez la pétition pour faire bouger le gouvernement et appliquer le plan TRES de relance économique par la hausse du pouvoir d’achat.