C’est ce qu’avait compris le Général de Gaulle en imposant le suffrage universel pour l’élection du Président de la République. Mais de Gaulle avait peut-être oublié que la politique sacerdotale se transformerait en intérêt particulier.
Supprimer la règle de l’intérêt général… et l’intérêt particulier revient au galop. Monsieur le président Macron, ne vous laissez pas entraîner dans les bas-fonds de l’argent par l’argent.
L’argent vient par le travail qu’il faut sanctuariser.
La spéculation est la plus grande des maladies de notre siècle ; comme toutes les autres maladies, il faut l’éradiquer par une volonté féroce. La spéculation existe dans 50 % de nos entreprises et la spéculationpeut exploiter l’énergie de l’homme en le détruisant, si nécessaire.
Je ne veux pas tout changer mais l’essentiel seulement, sinon le jouet de la vie se brisera.
J’espère qu’il en restera au moins un pour remettre la machine en route, celle du bonheur des Français et en utilisant, si nécessaire, la déflation.
Il est évident que les méthodes que je propose ne sont pas dans le registre de l’ENA. La déflation est pourtant l’outil nécessaire pour venir à bout de la cause de la dette.
La déflation est l’outil indispensable, à ce jour, pour remettre en route nos exportations.
Monsieur le Président, acceptons de changer ce qui n’est pas conforme à l’évidence ; cela évitera d’y être contraint tôt ou tard.