Pétrole, charbon, gaz

Le pétrole, le charbon, le gaz, sont des énergies du passé.
Si, aujourd’hui, la Chine veut bénéficier du pétrole ou du gaz russe, c’est
simplement par intérêt car elle bénéficie de prix ridiculement bas.
La Chine a compris depuis longtemps que l’énergie du futur était le nucléaire.la
Chine a compris aussi que pour avoir un nucléaire très bon marché, il fallait
créer des mini centrales là où est la consommation. Si le nucléaire est l’énergie
primaire, c’est l’électricité qui permettra de fabriquer l’hydrogène.
La Chine n’est pas mécontente de voir la Russie affaiblie et de la voir venir chez
elle en mendiant pour écouler son pétrole et son gaz, et même son charbon. La
Chine fait une extraordinaire opération purement commerciale. Les Chinois
sont de bons commerçants mais cela n’a rien à voir avec un allié.
La Chine ne peut continuer à progresser sans le marché européen pour écouler
ses produits fabriqués, car 40% de la production chinoise sont exportés vers
l’Europe et les Etats-Unis, voir l’Afrique.
Autant dire que la Chine, dans l’immédiat, n’a aucun intérêt à entrer en guerre
mais ne refuse pas de faire une bonne opération. La Chine n’est pas pressée
d’aller à Taïwan ; elle a le temps.
Si le pétrole a été le maître de l’économie mondiale, c’est à présent du passé.
Les éoliennes, l’énergie solaire, ne pourront survivre dans le cadre d’une
économie mondiale car le prix du KW fournit par ces deux moyens demeurera
très élevé. La France, dans ce domaine, a une longueur d’avance mais,
attention, elle se raccourcit.
Toutefois, j’ai pris connaissance que l’EDF, au mois de septembre 2022, a
décidée de mettre en œuvre quelques centaines de mini centrales au thorium
et à refroidissement à sels fondus.
Si l’on continue dans cette voie, nous maintiendrons nos capacités à produire
d’une manière compétitive mais il faudra bien comprendre, en France et en
Europe, que le prix du travail ne peut pas être assujetti à des charges d’autant
plus que ces charges sociales n’existent pas, ni en Chine, ni en Inde, ni aux
Etats-Unis.

Combien de siècles a-t-il fallu ?

Combien de siècles a-t-il fallu pour vaincre l’incrédulité des hommes, pour
accepter que la Terre était ronde et qu’elle tournait sur elle-même toutes les
24 heures et autour du soleil tous les 365 jours ?
Faudra-t-il encore des siècles pour vaincre l’incrédulité que la nature a deux
faces : celle qui fait vivre et celle qui tue. Tant qu’on n’aura pas compris cela,
rien ne sera possible. Quand comprendra-t-on que l’homme est dans un film
rétractable qui serre et se desserre ? Quand comprendra-t-on que les
variations de pressions atmosphériques sont les tueuses de nos cellules ?
Certes, ce phénomène n’est pas permanent mais il dure parfois des dizaines de
jours, chaque année. Ce phénomène de la nature demeurera un drame pour
l’homme tant qu’il ne l’aura pas régulé.
Une chose est certaine, c’est que nos chercheurs ne se sont pas placés sur ce
chemin-là, un chemin qui est la seule cause aujourd’hui des cancers et des
grandes maladies et qui conduit l’homme à ne pas vivre plus de 100 ans, faute
de défense immunitaire. Cette défense est détruite par les variations
excessives des pressions atmosphériques.

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