On ne peut pas crier haro sur l’immigration et aller chercher la main d’œuvre quand on a besoin d’elle et selon la loi de l’offre et de la demande.
Il faut bien dire que jusqu’à présent on allait chercher la main d’œuvre pour limiter la progression des salaires des Français.
On ne peut pas tricher et mentir sans arrêt. On ne peut pas dire que l’on manque de main d’œuvre, qualifiée ou pas, et crier haro sur l’immigration pour compenser.
Personne n’oblige à faire entrer en France des musulmans qui sont le cheval de Troie de l’islamisme. Rien n’interdit et rien ne s’oppose à ce que l’on fasse de l’immigration à partir de pays qui respectent notre civilisation. Il y a à peine 50% de l’immigration qui provienne d’Afrique, et en Afrique il n’y a pas que des musulmans, il y a aussi des chrétiens : à nous de faire une immigration choisie.
La civilisation de la France est judéo-chrétienne, il est normal qu’on la protège. Quant aux musulmans, je dirai que c’est à eux de rétablir l’ordre dans leurs rangs. Et il va de soi que nous ne voulons pas changer notre civilisation, pas plus d’ailleurs que nos traditions.
Aujourd’hui, le musulman islamiste, non seulement veut vivre en France avec tous ses avantages, mais surtout voudrait nous imposer sa civilisation. Il faut aussi rappeler qu’à une certaine époque, nous avons reçu des millions d’immigrés en provenance de Pologne, d’Espagne, du Portugal et d’Italie. Tous ces immigrés-là étaient issus de la civilisation judéo-chrétienne et ils n’ont jamais cherché en venant en France, à appliquer et imposer les principes d’une autre civilisation.
Il faut tout de même faire attention car nous sommes les fournisseurs de tous ces pays d’immigration et si les pays telle que la Pologne, que nous avons citée, font partie aujourd’hui de l’Europe, il faut bien reconnaître que la solution pour résoudre le problème de l’immigration et spécialement celui des musulmans, et encore plus spécialement de l’Afrique, réside dans l’accroissement du pouvoir d’achat des pays africains.
En vue de cet accroissement, nous pouvons les aider à mettre en culture les espaces désertiques de leur pays en utilisant les nouvelles techniques, spécialement en matière d’énergie car, sous le Sahara, résident les plus grandes nappes phréatiques du monde. Et si dans certaines régions du Sahara l’eau souterraine est quelque peu saumâtre, nous savons aussi comment la purifier du sel qu’elle contient.
En un mot, on fait beaucoup de chantage, de part et d’autre, pour sembler résoudre le problème de l’immigration mais, au lieu de tous ces discours, ne serait-il pas plus judicieux d’agir et d’apporter des solutions concrètes en Afrique ?
Je rappellerai également que la remise en cultures d’une partie du désert règlera notre problème de réchauffement climatique. On a trop tendance à mélanger réchauffement climatique et pollution : ce sont deux éléments totalement différents, et le combat à mener contre la pollution par l’utilisation de l’hydrogène est quasiment le même que celui qui est nécessaire en Afrique, en utilisant l’hydrogène et le thorium comme produit énergétique.
Il ne sera pas utile d’installer des monstres de centrales nucléaires mais simplement d’installer quelques milliers de minicentrales pour alimenter la nouvelle industrie africaine. Et demain, l’Afrique suivra l’exemple de la France en installant chez elle, chez chacun, des microcentrales nucléaires où l’on ne produira que ce que l’on consommera.
Ce n’est pas l’immigration qu’il faut combattre, parce qu’elle est nécessaire en France, c’est la provenance et la qualification des immigrés qu’il faut contrôler. En revanche, il faut combattre à 100% l’immigration clandestine.
Je préférerai que, pour l’élection présidentielle, on se serve de projets pour développer l’Afrique plutôt que de perdre son temps pour un problème qui n’en est pas un.
Pas de travail sans investisseurs
Il n’y a pas de travail sans investisseurs, il n’y a pas d’argent sans un travail libéré. Quand je m’oppose à l’argent, ce n’est pas de cet argent-là dont je parle, c’est de l ‘argent fictif, spéculatif et d’une dette qui n’a plus de fin.
Le social et le travail sont deux éléments sur lesquels repose la France. Il faut donc redonner au social son financement naturel, c’est-à-dire par l’État, et au travail son excellence, c’est-à-dire de développer sa compétitivité dans un esprit de justice.
Dans l’argent fictif ou spéculateur, le travail est absent et devient souvent douteux. L’investissement se fait à partir de l’argent gagné. Le fictif, la spéculation, la dette, sont des parasites du travail et surtout dans une économie mondialisée.
La mondialisation est là : il faut s’y adapter et la réguler si nécessaire. Rien n’est tout bon, ni rien n’est tout mauvais mais ce sont les excès, en tout d’ailleurs, qui sont dangereux. Il nous faut donc essayer de réunir tout ce qui est bon et éradiquer, autant que faire ce peut, tout ce qui est mauvais. Voilà un bon projet pour la Présidentielle.
Il en est de même dans le médical, il faut reconnaître ce qu’il y a de bon et balayer ce qui est mauvais. Aujourd’hui, la technique a pris le dessus dans le domaine du médical : on ne cherche plus qui est l’homme, on ne cherche plus qu’à travers son image en 3D.
On ne peut parler de morale dans le cadre de la spéculation et de l’argent fictif. On ne peut parler de morale quand on achète une entreprise pour la détruire et pour supprimer une concurrence, et toujours au détriment de l’intérêt général. C’est ce que je dénonce au travers des monopoles.
L’État, lui-même, a beaucoup à se reprocher, car conserver le monopole de l’énergie ne peut conduire à une compétitivité. L’énergie entre, pour beaucoup, dans le coût d’un produit. Si un jour on veut enfin rétablir le pouvoir d’achat des Français, il faudra accepter que l’on prenne le chemin du bon sens pour parvenir à l’évidence.