J’ai eu l’impression d’entendre un commerçant qui vantait et vend ses produits à perte, avant qu’ils ne soient démodés, pour faire un chiffre d’affaires et valoriser ainsi son entreprise.
J’aurais préféré entendre un industriel qui annonce les produits et les techniques qu’il va innover et vendre avec profit sur les marchés français et internationaux dans les années à venir, un industriel qui fabrique ses produits, avec son argent et celui de ses associés.
Encore heureux que pendant ce quinquennat, il y ait eu un certain nombre de réalisations qui sont apparues aux Français comme un avantage, mais à quel prix ? Mais ce ressenti, c’est au prix d’une dette qui va atteindre 3 000 milliards d’euros à fin 2022 dont 1 000 milliards pendant ce seul quinquennat.
Oui, le pouvoir d’achat semble s’être accru mais par une dette supplémentaire pour chaque ménage de 30 000 € en cinq ans. C’est une forme d’impôt supplémentaire de 12,5% ; et l’on me dira que les impôts ont baissé ! C’est de la magie, c’est un château de cartes invisible et pourtant bien réel.
On me dira : c’est la faute à pas de chance. Il y a eu beaucoup de lois votées durant ce quinquennat mais combien d’entre elles ont été ressenties favorablement par les Français ?
La sécurité est en cause à l’échelon de notre liberté, notre dissuasion est en cause. On n’a jamais été aussi dépendants de l’étranger, pieds et poings liés pour 50% des produits essentiels au point que des usines sont à l’arrêt faute de semi-conducteurs ou autres pièces et produits nécessaires à la construction des voitures ou autres, tel que le lithium nécessaire à la fabrication des piles à combustible.
Heureusement que des usines se construisent, mais il s’agit souvent d’ateliers d’assemblage, et notre industrie lourde, mécanique et agricole semble faire défaut. Là encore, on nous dira que c’est la mondialisation qu’on n’a pas contrôlée.
Aurait-on pu faire autrement ? C’est un oui, sans concession, en s’attaquant aux causes qui font des ravages dans notre vie et notre société.
Fallait-il encore le vouloir. Nous avons enrichi scandaleusement des laboratoires pharmaceutiques et le monde médical et l’on se réveille pour enrichir le monde des fabricants d’armes indispensables.
Il faut maintenant rattraper le retard, un retard de plus de vingt ans. Tout ceci aura un coût que l’on va combler par la dette… qui sera remboursée par nos enfants. Car, dans la situation actuelle, il n’est plus qu’à espérer que les taux d’intérêts ne s’envolent pas.
Monsieur Macron sera-t-il un Président exceptionnel ?
Monsieur Macron sera-t-il le Président de la dernière chance s’il est élu ?
Il sera le Président qui ne prend pas ses risques, qui connaît bien ses dossiers mais n’apporte pas de solutions, faute d’écouter, et qui se sert de tampons, comme ces cabinets extérieurs fort coûteux, pour lui dire ce qu’il faudrait faire.
Monsieur Macron refuse d’écouter le peuple et ses petits génies, il préfère s’enferrer dans les propositions des Conseils Scientifiques ou écologiques qui ne souhaitent pas éradiquer les causes qui constituent aujourd’hui leur fonds de commerce. Ces cabinets vivent, trop souvent, de l’intérêt de solutions du passé, tant dans le sanitaire que dans l’écologie et dans l’économie.
La guerre n’a jamais de bonne raison d’être, il faut se rendre à l’évidence face à un Etat orgueilleux avec un chef quasiment hitlérien qui ne connaît que la mort, la force et la peur.
Les mesures prises par l’Europe sont les bonnes mais insuffisantes face à un Président qui est prêt à affamer son peuple, par orgueil. Il en a été de même au Mali où le bakchich individuel est la règle : le peuple n’a pas son mot à dire tellement la pauvreté l’a réduit à l’indolence.
Il n’est pas facile de maintenir une civilisation occidentale que l’on doit protéger, certes, mais surtout faire progresser dans la liberté qui est toujours mise en cause.
Monsieur Macron est paralysé par la peur. Il ne croit plus en sa chance et à celle de la France même s’il est élu par son peuple qui finit par s’habituer à tout.
Nous devons redonner vie à la France en résolvant les vrais problèmes, en détruisant les vraies causes, dans l’intérêt de tous, dans l’intérêt général, en mettant fin à la spéculation humaine et financière.
Monsieur Macron sera-t-il le Président de la dernière chance ou reléguera-t-il la France au dernier rang des nations ?