Oui, notre économie peut encore redresser la tête, à une seule condition : c’est d’éradiquer le cancer qui la ronge ! Notre économie est au bord du désastre et la cause en est de ne pas avoir voulu, à ce jour, réduire les coûts du travail en Europe.
On joue la force des bras contre la force des cerveaux alors que ce devrait être l’inverse. Rien au monde ne pourrait arrêter une invasion de produits bon marché, sans rétablir un coût de production équivalent.
Nous avons la chance dans nos pays européens industrialisés, pour ce qu’il en reste, d’avoir une longueur d’avance sur le plan technologique. En fait, on a voulu faire travailler les autres à l’extérieur en oubliant les nôtres à l’intérieur. Personne n’a cherché à détruire ce système parce que c’est impossible : la force du nombre de bras contre celle des cerveaux. Ce qui ne veut pas dire que la Chine ne possède pas de cerveaux mais nous avons, nous, une avance notoire.
Je voudrais, au passage, noter qu’en éradiquant les grandes maladies et les cancers, ce sera déjà 30 % supplémentaires de notre énergie qui sera gagnée mais faut-il encore le vouloir.
Il en est de même pour notre système social que l’on sait le meilleur du monde mais c’est aussi le plus destructeur du monde. Et comme il est impossible de réduire le social, alors il faut accepter de modifier son financement par une simple ordonnance du transfert des charges sur le budget de l’Etat.
Alors, on me dira que c’est la même chose et que cela aboutira au même résultat. C’est faux. En France, une personne travaille pour deux qui ne travaillent pas. C’est le rôle de l’Etat de protéger et c’est le rôle de l’industrie de produire au meilleur coût.
Mais à quoi peut-on aboutir ? La suppression des charges, c’est un pouvoir d’achat accru de 20 % par la baisse des prix, ce sont des exportations massives parce les produits seront devenus compétitifs. Certes et à juste titre, il y aura entre notre production et la production chinoise une telle différence de qualité et de durée, que cela compensera largement le petit delta qui pourrait encore exister.
Alors, si je ne me trompe pas, baisser les prix de 20 % et accroître nos moyens de production par la suppression des maladies, c’est encore 30 % de capacité supplémentaire. Ceci conduit déjà à une réduction des coûts de 50 % sans faire faire de travail supplémentaire à qui que ce soit. Et en ajoutant la qualité de nos produits permettant de gagner 30 % en durée, on parviendra à une réduction du coût réel du produit de 80 %. Il n’y aura plus de souci dans notre économie, dans notre industrie, dans notre commerce.
On va me dire : c’est un rêve !!! Dites-moi plutôt que l’on ne veut pas, peut-être par incompétence, peut-être par politique.
Quand le Général de Gaulle a fait entrer la Chine à l’ONU, il n’avait certainement pas imaginé que la Chine évoluerait de cette manière. En voulant trop bien faire, il a créé un adversaire. Mais c’est aussi le général de Gaulle qui a créé la Sécurité Sociale. Il ne pensait certainement pas non plus à ce phénomène de mondialisation.
Le jour est donc venu, en d’autres temps, de modifier nos systèmes de financement de la Sécurité Sociale et des retraites.
Je rappellerai au passage qu’au moment où cela a été créé par le Général de Gaulle, les charges ne représentaient que 20 %, aujourd’hui elles sont de 60 %.