Nos territoires d’Outre-Mer sont-ils considérés comme des départements français ? Ne sont-ils pas plutôt des sites stratégiques protégés par une géopolitique ? Souhaitons-nous vraiment les voir se développer économiquement, au risque de voir ces départements devenir autonomes, voire totalement indépendants ? Voici trois questions essentielles.
Des territoires dont en empêche le développement
Ces départements coûtent très chers à l’Hexagone – plus de 10 milliards l’année – sans pratiquement aucun retour économique direct sauf l’utilisation de ces territoires comme lanceur de satellites ou encore l’exploitation de leurs énormes ressources minières et forestières par des sociétés étrangères sous contrat.
La Guyane est un territoire où la richesse ne manque pas : or, bois, possibilités de cultures, d’élevage, de tourisme et de pêche.
On distribue de l’argent pour la survie d’une population qui n’est pas toujours française. De plus, il est vrai que la protection des frontières est difficile et l’on utilise plus de forces de l’ordre pour la protection de la base de Kourou que dans tout le reste de la Guyane.
Tout est très cher dans ce territoire en commençant pas le béton dix fois plus cher qu’en France et les produits alimentaires deux à trois fois plus chers ; en revanche les langoustes sont dix fois moins chères à la production.
Tout ceci confirme, si besoin était, de ne pas vouloir assurer réellement le développement de ces territoires d’une manière rationnelle. Et si on le voulait, on s’y prendrait autrement en trouvant de vrais investisseurs économiques.
La crainte de voir ces territoires réclamer l’autonomie ou l’indépendance semble prévaloir sur le bon sens.
Indépendance des territoires
En raison de la géopolitique mondiale, ne serait-il pas préférable d’organiser cette autonomie voire cette indépendance avant qu’elles ne nous soient imposées ?
Ne vaudrait-il pas mieux avoir des pays amis que des indépendances forcées qui se terminent mal ?
Le système de gestion à distance par d’excellents fonctionnaires est fort coûteux du fait d’une protection quasi impossible. L’application de la Loi est rendue difficile par l’existence d’un droit coutumier.
Tout ceci est bien difficile tant que nous n’aurons en toile de fond qu’une nécessité géopolitique de conservation de ces territoires.
Ces territoires ont des richesses inexploitées. En revanche, on ne peut pas appliquer dans ces pays une TVA ou une CSG autre que sociale, l’Etat prenant en charge la totalité de ces charges sociales.
La manne qui revient dans ces pays devrait être engagée pour la construction d’infrastructures ou d’équipements d’usines de transformation de façon à avoir une véritable économie concurrentielle.
En un mot, l’argent versé par l’Hexagone est quelque peu à fonds perdus et ne profite guère aux habitants mais plutôt à des spéculateurs qui freinent tout développement (le béton).
Est-ce bien raisonnable ? une France qui ne peut plus protéger, qui ne peut plus diriger, qui ne peut plus contrôler. Comment en est-on arrivé là, avec de tels abus et simplement avec l’argent de la métropole qui augmente la dette d’une manière désordonnée ?
Les départements d’outre-Mer ne demandent pas aujourd’hui leur indépendance, et pour cause, mais il est de notre devoir de les accompagner vers une autonomie, voire une indépendance.
Les nécessités de la géopolitique ne sont plus les mêmes aujourd’hui et, avec des pays amis, tout sera possible pour conserver des positions stratégiques.
Signez la pétition pour faire bouger le gouvernement et appliquer le plan TRES.