Le soleil ne se couche jamais, c’est nous qui lui tournons le dos. Non, l’homme
ne dort jamais, son cerveau travail plus encore quand il sommeille. Le jour où il
s’endormira réellement, ce sera pour l’éternité.
Non, la médecine n’évite pas : elle soigne nos bobos et nos grandes maladies.
Soigner la maladie, ce n’est pas démontrer notre puissance et notre liberté à
chercher à éviter les causes et à les détruire. Il est ainsi de multiples fonctions
qui ne sont en aucun cas des réalités.
Défendre la nature est le leitmotiv des écologistes. Moi, je préfère défendre la
vie que la nature tue. La nature est une pièce à deux faces : l’une, c’est l’argent,
l’autre, c’est l’or.
Sur la face d’une pièce de monnaie : il y a toujours une face qui indique le
nombre et l’autre est souvent celle d’un combat. Il faudra que le médecin
cohabite avec les deux faces et qu’il reprenne ainsi les valeurs d’Hippocrate.
Il faudra que l’écologie ait aussi deux faces, celle qui alerte et celle qui cherche
les vraies solutions et le moyen de les appliquer.
Alerter ne suffit pas si on ne donne pas de solutions.
Aucune norme ne doit être imposée
Aucune norme ne peut et ne doit être imposée sans proposer une solution
crédible pour tous par celui qui produit et par celui qui consomme, ou encore
en vit.
Aujourd’hui, l’Europe impose normes et taxes sans réfléchir aux conséquences
qu’elles engendrent. Elles deviennent insupportables, plus insupportables
encore que l’effet de la norme.
Une norme ne doit pas être le fait d’une pensée bureaucratique sans s’être
assuré du bien-être engendré et des conséquences provoquées, tant sur le plan
social que sanitaire et économique.
La politique ne doit, en aucun cas, s’en servir à des fins politiciennes. Critiquer
est facile, imposer est encore plus facile, trouver les causes et y apporter les
solutions est beaucoup plus difficile mais beaucoup plus vital.