En se levant le matin, Monsieur Poutine fait le point sur la guerre, sur sa santé et sur le reste du temps qu’il lui reste à vivre.
Il fait le point sur la guerre qu’il va nécessairement perdre mais il fait aussi le point sur la dictature à laquelle est livrée la Russie. Il doit commencer à se poser des questions et à se dire que peut-être la liberté et la démocratie, ce n’est pas si mal que cela.
La guerre en Ukraine n’aura fait qu’accélérer les effets de la mondialisation. Elle aura coûté autant de vies que le COVID dans son propre pays.
Pendant ce temps, l’Europe commence aussi à se réveiller en unifiant les minimas sociaux tels que le SMIC et l’on va voir progressivement une égalité des salaires dans toute l’Europe. Il n’en restera pas moins qu’il demeurera le même problème dans tous les pays d’Asie.
Il n’est pas possible à Monsieur Poutine de gagner la guerre mais il semble aussi impossible à l’Europe de gagner la guerre économique. Alors, comme le dit Monsieur Macron : on va vivre avec. Mais une mondialisation sans règles conduira inévitablement à une guerre mondiale et ce qui se passe en Ukraine n’en est que les prémisses.
Le monde est divisé en deux : il y a celui du social, excessif peut-être, et il y a celui qui n’a pas du tout de social.
Mais quelle est donc la solution ? La seule qui puisse être crédible, c’est que le social ne soit plus financé par le travail. Tous les pays du monde seront alors obligés d’améliorer leur productivité et cette productivité passe aussi par des techniques nouvelles.
Monsieur Poutine ne verra pas cette période.
La fin des moteurs thermiques, avez-vous dit !
Il est un peu étonnant de passer aussi vite à la trappe le moteur thermique à hydrogène.
L’hydrogène, dont on fait tant la publicité actuellement, doit servir comme carburant dans les moteurs thermiques à hydrogène. Toutes les solutions qui sont proposées actuellement pour supprimer les hydrocarbures ne sont que provisoires. Le moteur électrique, à partir de batterie, est vraiment comme un phénomène de mode passagère. Le moteur électrique avec pile à hydrogène constitue une période transitoire. Ces deux solutions sont une aberration écologique.
Sans oublier que l’utilisation des batteries et des moteurs électriques vont augmenter considérablement le poids de la voiture de l’ordre de 200 à 500 Kg qu’il faudra traîner sur les routes. Ce n’est pas très rationnel.
Il faut également dire, au passage, que la voiture tout électrique nécessitera des recharges de batterie rapides, ce qui conduira à une durée limitée de ces batteries qu’il faudra changer fréquemment.
En définitive, le moteur thermique à hydrogène sera, dans le futur, le seul moyen utilisé pour tout ce qui est véhicule automobile, voiture ou camion.
Dire qu’en 2035 plus aucune voiture à moteur thermique ne sera vendue est une faute qui risque d’ailleurs de remettre en cause cette décision car le moteur thermique à hydrogène est l’avenir mais c’est tout de même un moteur thermique. Et pour quelles raisons ? Tout ce qui est utilisé en moteur tout électrique est d’une rentabilité qui n’est pas prouvée car le dispositif avec batterie aura une rentabilité qui ne dépassera pas les 40%. A chaque fois qu’on utilise un intermédiaire, on fait perdre inévitablement une rentabilité.
Quant à la fabrication de l’hydrogène qui nécessité aujourd’hui 5KW pour fabriquer un litre d’hydrogène, elle sera rendue à des prix extrêmement bas avec un KW qui demain ne dépassera pas les 0,015€. Cette énergie-là sera produite grâce aux mini centrales nucléaires de quelques MW installées dans toutes les stations-services à gros débit.
Il faut savoir aussi que l’hydrogène utilisé par un moteur thermique permettra de faire trois fois plus de km pour un seul litre d’hydrogène.
Il faut aussi dire que le moteur à hydrogène n’émet aucun gaz polluant.
Le moteur thermique à hydrogène sera certainement le plus rentable de tous les moteurs. Si aujourd’hui le moteur à hydrogène est très coûteux mais pas davantage que le tout électrique avec la pile à hydrogène, il sera très rapidement au même prix que les voitures actuelles à combustible hydrocarbure.
La solution que je propose aura le mérite de conserver la totalité de nos stations-services mais aussi de toutes nos usines actuelles de fabrication d’automobiles tout en apportant une solution écologique et économique.
Non, il ne faut pas s’emballer sur l’électrique qui ne sera que provisoire.