L’évidence est une maladie qui ne se soigne pas. Elle s’applique dans toute sa grandeur.
La vie du corps est mathématique dans son fonctionnement. Quand on y déroge, on en paie l’addition au centuple.
L’économie, c’est mathématique. Quand on y déroge, on court au désastre.
Si soigner coûte très cher, déroger à l’évidence coûte encore plus cher surtout quand on ne veut pas savoir, par intérêt.
Le virus, la dette, ne proviennent que d’une dérogation à l’évidence. Accepter l’évidence, c’est plus difficile que de voler sans ailes. On peut lancer des satellites sans ailes, mais on ne vole pas, on est simplement propulsé.
L’évidence dans le sanitaire et l’économie est une science qui ne s’apprend pas à l’école. L’évidence, c’est d’abord le bon sens et chacun a sa part de bon sens et d’évidence qu’il ne cultive pas.
Y a-t-il une philosophie du bon sens ?, peut-être, et là, c’est l’esprit qui est en cause, ce n’est plus le corps. Et les mathématiques deviennent alors un outil.
Il y a une chose certaine ?, plus que tous médicaments ou confinement, c’est le bon sens, celui que le soleil nous apporte tous les matins quand il se lève, l’oxygène de la vie, la chaleur nécessaire à couper la route à tous les virus.
Mais le soleil n’empêche pas la bêtise humaine et parfois son esprit dérangé qui bien souvent, hélas, est contre nature.
Il ne suffit pas de dire « la vie est la vie », il faut lui apporter l’oxygène nécessaire du bon sens et de l’évidence.