Depuis longtemps les retraites devraient être une affaire de l’Etat et non celle de nos enfants et celle de notre travail.
Les réformes ne serviront à rien c’est l’Etat qui doit prendre en charge les retraites c’est son rôle à lui de trouver le financement mais produire de l’argent ou en économiser ça ne semble pas être la tasse de thé de nos gouvernants.
Les retraites concernent tout le monde alors c’est tout le monde qui doit les payer par le fruit du travail et non en chargeant le travail. On reproche aux pays du tiers monde de faire travailler les enfants mais que faisons-nous donc ? Aujourd’hui les enfants travaillent pour leurs parents il faut y mettre fin par le bon sens.
Tout ce système d’aujourd’hui empêche la compétitivité et nous empêche de vendre. Alors est-ce la cause ou faut-il tout simplement que l’Etat fasse son travail ? Faire payer les retraites par des cotisations est absurde parce qu’elle ne s’adresse qu’à un certain nombre. Les retraites doivent se financer par l’impôt, par la TVA, par la CSG, par les discussions que j’entends aujourd’hui, les grèves ne sont qu’un cri du peuple qui vous demande de transformer le système social. En 1946 la France était ruinée et l’outil de travail abimé par l’occupant.
Aujourd’hui nous avons tout ce qu’il faut pour produire plus, moins cher et de meilleur qualité.
Il nous faut prendre une longueur d’avance sur tous les autres pays industrialisés tout en protégeant l’homme, le travailleur et l’intellectuel. Il n’est pas juste que les intellectuels sortant des grandes écoles atteignent des salaires exorbitants. Le social, la retraite, les charges c’est l’affaire de l’Etat c’est lui, c’est son rôle.
Aujourd’hui tout ce qui est bien dans notre pays on le distribue aux spéculateurs et aux fonds de pension. Ce ne sont pas des investisseurs ce sont des profiteurs. Oui, c’est à l’Etat de faire le nécessaire pour que le social dont tout le monde bénéficie soit payé par l’Etat, c’est-à-dire par tous.
Grever le travail de charge c’est anéantir le travail, c’est anéantir la compétitivité. Une fois pour toute monsieur le président il faut réformer dans le bon sens. De toute manière vous y serez conduit tôt ou tard et la solution ne viendra pas de quelques bureaucrates qui ne connaissent même pas le travail. C’est le peuple qui vous la dictera.