Ces marchands d’armes vendent à tous les pays, y compris à ceux qui sont en guerre contre leur propre pays.
Les industriels, fabricants d’armes, vendent à ces marchands armes et munitions autant qu’ils en veulent et ces armes prennent, par la suite, le chemin de la surenchère.
On dit alors que c’est un trafic d’armes, mais ce n’est qu’un trafic d’argent.
Je ne serais pas étonné de trouver des armes russes en Ukraine et réciproquement en Russie ; ce fut le cas en 39-45, on trouvait des obus fabriqués français et tirés par les Allemands.
Pour les avions, on se sert d’un prétexte de formation des pilotes, mais c’est avant tout un problème d’argent car il ne faut pas rêver, ce ne sont pas les pays fabriquant qui offrent des avions ou des munitions, mais bien souvent des caisses noires qui sont là pour parer à toute éventualité.
Arrêtons d’être des enfants de cœur.
Aujourd’hui, dans la guerre entre le Hamas et Israël, les raisons ne sont pas exclusivement celles du Hamas.
On veut tous passer pour des bons samaritains mais la France propose à l’Ukraine des Mirage qui n’ont pas la modernité des Rafale.
On a l’impression de vendre nos surplus, voire des produits hors course.
On aura probablement tué des milliers, voire des millions d’hommes, uniquement pour des problèmes d’argent ou de territoire.
Les marchands d’armes savent, plusieurs années à l’avance là, où auront lieu de nouveaux conflits.
De grâce, ne faisons pas semblant de ne pas le savoir.
Le monde arabe suivra-t-il le Hamas ?
Pas si sûr, car là aussi on fera l’addition à la sortie des supermarchés d’armes, et ils sont nombreux.
Le dollar est roi en la matière.
L’inflation a rendu les stocks des marchands plus rentables que jamais ; ils ne veulent plus les conserver compte tenu de l’évolution rapide des techniques sur ces armes.
Il leur faut des guerres pour faire les essais sur le terrain et, aujourd’hui, les industriels qui fabriquent les armes, ont triplé leur production et font fonctionner leurs usines en trois-huit, même le week-end.
Cela permettra de maintenir le PIB des pays.
Il serait peut-être temps, d’ailleurs, que les gouvernements taxent fortement ces marchands.
Et la guerre, quelle qu’elle soit et d’où qu’elle vienne, leur profite toujours.
Que l’on ne vienne pas me dire aujourd’hui que les Services Secrets israéliens ne savaient pas ce qui se préparait et ce qui se tramait ; c’est impossible, mais reste à savoir si les gouvernements les ont écouté.
Petite explication : mon père, qui était officier des services de renseignements en 1918 et qui était resté dans l’ombre jusqu’en 1939, avait prévenu le gouvernement français de l’heure et du jour où Hitler envahirait l’Europe.
Évidemment, on ne l’a pas cru et pourtant, c’était un an avant la guerre.
Les Services Secrets israéliens ont une réputation que l’on voudrait détruire… bien entendu, les politiques s’en laveront les mains.