Aujourd’hui, sans les émigrés qui représentent un taux de natalité de 4 à 5%, que serait la France ? Son taux de natalité serait au-dessous de 1,5.
Les émigrés vus autrement
Oh ! Parmi les émigrés, il y a quelques individus qui n’ont pas leur place en France, mais combien représentent-ils ?
- Il y a aussi parmi les Français « de souche » quelques personnes peu recommandables…
- Il y a des émigrés qui ont fait de leur religion un outil de terrorisme, mais ne généralisons pas.
- Il y a bien des Français, de souche, qui ont fait de l’argent leur dieu ou leur diable.
La France qui produira de 2 à 3 milliards de plus par jour, aura besoin de ces émigrés. Bien sûr, les émigrés remplissent aussi les hôpitaux mais que fait-on pour qu’ils évitent la maladie ou les accidents ; ils sont souvent employés à des postes à risque en France.
Ils remplissent des peines de prison : n’est-ce pas parfois par un délit de faciès ? Nous ne sommes pas toujours très justes à leur égard.
Sommes-nous aussi sévères avec ceux qui, par l’argent, ferment nos usines, exploitent certains céréaliers ? Bien sûr que non. Nous sommes dans une prétendue civilisation où l’argent est roi et bien souvent, ceux-là mêmes bafouent aussi sans vergogne les règles de la concurrence, faussant ainsi notre économie.
Que serait la France sans ces émigrés, avec ou sans spécialité ou sans diplômes ?
C’est vrai, la France ne peut recevoir toutes les misères du monde mais sans ces hommes et ces femmes qui viennent de loin, le taux de croissance serait négatif depuis longtemps et la France s’appauvrirait encore plus rapidement qu’elle ne le fait.
Dire que ces émigrés profitent de la France par ses services sociaux, c’est probable mais la France ne profite-t-elle pas d’eux en retour ?
Pour toutes ces raisons, le rejet de ces émigrés n’est pas honnête, n’est pas correct ni loyal. Ils font vivre des pans entiers de notre économie et, soyons courageux : sans eux la France ne serait pas ce qu’elle est, respectée dans le monde entier et même parfois montrée du doigt pour sa générosité. Mais, pour avoir cette générosité, ils sont nécessaires à la France.
Et je n’oublierai pas ceux qui ont défendu notre liberté, à une certaine époque.
Aujourd’hui, dans notre intérêt, je dis bien dans notre intérêt, aidons-les, car sans eux nous n’aurons pas la possibilité de construire les barrières écologiques et naturelles dans leur pays. Ces pares-feux de forêts et de cultures de plusieurs milliers de km sur 100 km de large absorberont le surplus des calories émises par le Sahara.
Ce sera alors l’époque où nous, Français, devront aller les chercher dans leur pays pour recruter du personnel et faire tourner nos hôtels par exemple et du fait d’avoir développé leur pays, ils deviendront également pour nous un marché exportateur.
En un mot, la politique du rejet de l’autre est une politique égoïste et surtout à très courte vue… économique comme sociale.