Le nucléaire est sous le coup de ce principe. Personne ne cherche à lancer une ogive nucléaire. Le principe de la dissuasion n’existe plus, ou si peu. Le risque est si grand qu’il est devenu aléatoire.
Une nation qui ne compte que sur la dissuasion est en péril. Nous nous sommes rendus compte, en Ukraine, que les guerres de demain ne seront pas nucléaires mais bien avec des technologies nouvelles où l’homme a toute sa place.
En fait, l’énergie nucléaire avait supprimé l’intérêt du service militaire ou de toute formation militaire. On s’aperçoit aujourd’hui que la guerre se passe entre les hommes, sur un front et face à face.
Alors, est-il nécessaire d’avoir autant d’ogives nucléaires qui, en fait, ne serviront à rien ? L’homme a trop peur de perdre la vie et Poutine, comme Trump sont, en fait, des froussards qui n’osent pas affronter les réalités actuelles.
Alors, avoir 6 000 ou 10 000 ogives, quel intérêt ? et qui plus est, qui coûtent une fortune pour les entretenir.
Que l’on ait quelques ogives, pour la forme, pourquoi pas ? Mais elles ne serviront jamais. Dire qu’une ogive nucléaire fera réfléchir l’ennemi est devenu impensable et inutile.
On s’aperçoit aujourd’hui que c’est dans les airs que se feront les décisions de guerre. Il y a de cela quelques jours, un avion de chasse russe s’est approché d’un drone français et personne ne l’a jamais autorisé à tirer. Alors, à quoi cela sert-il ?
Posséder 300 ogives, comme la France, est tout aussi dissuasif que d’en avoir 6 000. En revanche, il nous faut revenir aux réalités. En Ukraine, on dépense 10 000 obus par jour et qu’en sera-t-il de nos avions de chasse quand ils commenceront réellement à faire la guerre ?
Nous nous apercevons que les drones sont plus efficaces et cent fois moins chers. Ils arrivent à atteindre leurs cibles à quelques centimètres près. La guerre de demain ne se fera pas avec du nucléaire.
Servir son pays est démodé
Aujourd’hui, on attend tout de l’Etat. On a l’impression que l’Etat est au service de chaque individu. C’est chaque individu qui est au service de la nation.
Aujourd’hui, seul l’argent permet d’obtenir de bons résultats. Ce n’est plus une guerre, c’est un combat financier.
Quant à l’Ukraine, on s’aperçoit aujourd’hui qu’elle va survivre grâce à l’argent de son sous-sol. On en est au stade où l’on ne donne plus rien contre rien. Il n’y a que les soldats qui donnent leur vie.
Depuis cinquante ans, les citoyens ne cessent de demander toujours plus mais en donnent-il davantage à leur patrie ? Plus vous donnerez, moins vous recevrez.
Le rôle de l’Etat est de tout faire pour que l’homme puisse conserver sa vie, à la guerre comme au travail. Ce n’est pas le cas aujourd’hui.
La recherche ne cherche plus, elle n’attend que l’argent qu’on lui donne. Le résultat n’est pas mirobolant.
Ce que je propose, c’est de faire en sorte que nous puissions vivre en pleine forme et longtemps, avec le désir de travailler, sans fatigue, sans maladie, sans vieillesse.
Cela va changer la face du monde, certainement pas avec des médicaments mais tout simplement en régulant de qui nous détruit dans la nature.
Et nous savons le faire.
Alors, servir son pays, d’abord. S’en servir, après.