C’est vrai il y a des choses qui vont mieux en France. Pour autant, dire que la France va mieux, c’est mentir. Il s’agit d’une grande responsabilité gouvernementale dans cette présentation des faits. Pourtant les faits sont toujours têtus. Voici pourquoi me gouvernement ment.
Le gouvernement ment sur les fondamentaux
- Oui, le chômage va mieux, le nombre de demandeurs en est décroissant.
- Oui, le pouvoir d’achat apparent va mieux, mais est-ce vraiment réel ?
- Oui, la production va mieux.
- Oui, l’investissement va mieux et notamment notre attractivité à l’international.
Tout ceci serait parfait si ce n’était pas à crédit. La dette s’affole. On peut toujours dire que l’on maintiendra le déficit à 3% ; ceci est beaucoup moins sûr.
Je veux bien qu’à la veille d’élections on raconte n’importe quoi, mais la France est atteinte d’une maladie incurable à ce jour en raison d’une dette qui va dépasser maintenant les 2400 milliards avant la fin de cette année. On peut tout dire, mais la réalité est autre.
J’aurais voulu applaudir des deux mains un tel succès mais est-ce un succès d’accroître la dette de près de 100 milliards cette année ? Et pourtant l’esprit y est de vouloir une France forte.
C’est dans les actes et les décisions prises à ce jour qu’il y a un problème. Le problème n’est pas de réduire les impôts ou de distribuer des primes à tout va, sur les salaires, y compris pour les fonctionnaires : faudra-t-il encore les financer. Et pour ce faire, il faudra, cette année encore, 150 milliards de ressources supplémentaires pour stopper le compteur de la dette.
Malheureusement, nous ne sommes pas à Lourdes… et les miracles se font rares.
Le gouvernement ne prend pas les mesures nécessaires pour créer l’argent dont la France à besoin
Je ne dis pas que rien n’est fait mais il est toujours facile de faire quelque chose avec de l’argent qui n’existe pas. Je défie Monsieur le Président et Monsieur le Premier Ministre de me démontrer que mon propos est faux.
Ô combien je sais que l’on peut faire dire aux chiffres n’importe quoi. Il y l’apparence. Il y a le ressenti et surtout il y a la vérité.
J’ai proposé la seule solution qui fera réapparaître une étoile qui, de toute manière, sera indispensable : c’est la baisse des prix de 15 à 20% par le transfert des cotisations sociales qui pèsent indûment sur le travail, vers le budget de l’Etat. Et nous savons tous très bien qu’en baissant nos prix ce seront nos exportations qui bondiront et notre consommation intérieure qui augmentera grâce à la hausse du pouvoir d’achat de 22% qui en découlera.
Oui, je pense qu’il y a la volonté de bien faire, mais ce n’est pas suffisant. Etre plein de bonne volonté, c’est bien, faire c’est mieux.
Passer son temps à rechercher de l’argent sur les marchés financiers, comme c’est le cas aujourd’hui : il vaut bien mieux le produire par le travail des français et tous les Français sont prêts à vous y aider y compris les syndicats parce qu’ils sont conscients des difficultés actuelles.
Merci Monsieur le Président d’écouter ces propos de bon sens.