La répartition des bénéfice est devenu un sujet de société avec l’action des Gilets Jaunes. Aujourd’hui, rien n’est vraiment déterminé et l’impôt sur les sociétés est l’impôt le plus injuste qui existe pour la simple raison que les grosses sociétés qui ont les moyens juridiques peuvent installer leur siège social dans des paradis fiscaux, au Luxembourg ou en Irlande, où l’impôt est beaucoup plus faible voir à zéro. Il en est de même en Belgique où l’impôt est beaucoup plus faible. Et pourtant, ce sont des pays européens, autant que je sache.
La répartition des bénéfices est inégale
Tout ceci n’est pas possible ni pour les PPE, ni pour les PME qui n’ont aucun service juridique suffisant.
Je propose que sur 100 % des bénéfices après imposition, la répartition soit la suivante :
- 33 % aux associés financiers ou à l’investisseur
- 33 % à la participation des salariés
- 15 % à la recherche et à l’innovation dans l’entreprise
- 12 % aux investissements
- 7% au patron de l’entreprise qui dirige et prend des risques.
Je propose que les 33 % attribués à la participation des salariés soient déduits, à raison de 50%, de l’impôt sur les sociétés. Cela me paraîtrait incitatif. Chacun prend sa part au travail et à l’argent investi par les associés.
A noter que quand l’Etat prend sa part sur les bénéfices, c’est encore un handicap sur le coût du travail et donc sur la compétitivité.
Pour un nouveau regard
Ma proposition bouleverse quelques principes et quelques mauvaises habitudes.
Je crois qu’il faut, à des techniques nouvelles, à une nouvelle concurrence, au numérique et à de nouvelles énergies, de nouvelles incitations au travail et au choix fait par les entrepreneurs.
Etre entrepreneur, c’est prendre beaucoup de risques, financiers, humains, et il faut avoir le don de l’équipe. Ce n’est pas évident mais tellement gratifiant.
Ces idées sont peut-être originales mais elles ont le mérite d’être écrite et livrées à la vindicte des syndicats patronaux ou de salariés.
Je pense recevoir beaucoup de critiques mais tout peut-être perfectionné sur la base d’un travail loyal et d’avenir.
Michel Leclerc