La mort, toutes les minutes sur le champ de bataille, et le portefeuille et la Bourse s’épaississent et progressent de 35% en 3 ans.
La guerre profite toujours à quelques-uns. D’y voir l’Europe sur cette liste, me trouble. L’Europe enrichit la Russie avec le gaz qu’on lui achète et l’uranium qu’elle nous livre.
Ce qui est plus gênant, c’est qu’on a crié à qui voulait bien l’entendre, qu’on ne travaillait plus avec la Russie…
Aujourd’hui, les États-Unis font tout ce qu’ils peuvent pour que le prix du pétrole n’augmente pas. Et pendant ce temps, il y a déjà eu 400 000 morts depuis 2022 et 800 000 blessés de part et d’autre du champ de bataille.
Vous allez me dire que c’est de la démagogie mais n’est-ce pas plutôt de l’intérêt ?
Comment peut-on dormir pendant ce temps ? Ce n’est pas notre affaire, me direz-vous, mais le jour où l’Europe sera dépecée, il sera trop tard. Rappelez-vous que, déjà en 1945, les États-Unis voulaient prendre la France sous leur tutelle. Merci de Gaulle, d’avoir refusé cette situation pour la France.
Je pourrais comprendre que l’on achète l’indispensable mais, en fait, on en fait un fonds de commerce.
Attention : reste à savoir où serons-nous après le dépeçage de l’Europe : sous la tutelle de la Russie ou celle des États-Unis ? On nous fait un cinéma monstre pour la livraison d’armes que nous possédons et que nous voulons garder, chacun pour soi, et je demande bien pour que faire. Nous n’existerons plus.
Il est urgent de revenir à la raison. Doit-on se plier à l’accord secret des États-Unis et de la Russie ? Un accord qui nous fera disparaître de la carte ?
Je demande à tous d’y réfléchir.
Pourquoi les États-Unis s’inquiètent davantage
Pourquoi les États-Unis s’inquiètent-ils davantage d’Israël que de l’Ukraine ? C’est curieux.
Il est étonnant de trouver toutes les armes nécessaires pour Israël et si peu pour l’Ukraine. C’est pourtant tout simple : Israël est une petite partie des États-Unis où la colonie juive est depuis longtemps installée et très influente.
L’Ukraine n’est qu’une partie de l’Europe. Les États-Unis estiment qu’en cas de partage de l’Europe, l’Ukraine reviendra à la Russie.
Je ne suis pas si certain que le peuple américain, quant à lui, soit d’accord, pas davantage, d’ailleurs, que le peuple russe.
Je me demande s’il n’est pas nécessaire de dire aux Américains de rentrer chez eux avec toutes leurs bases militaires en Europe. De Gaulle avait compris avant tout le monde : il n’y a aucune base de l’OTAN en France.
D’un côté, il y a l’argent, de l’autre, l’autoritarisme. En fait, l’un est l’autre mènent au même résultat.
Le Général de Gaulle n’était pas très copain avec le Président des États-Unis : il n’aurait jamais accepté qu’un Président des États-Unis se permette d’enlever la moindre pellicule sur son épaule…
Il faut bien savoir que les Etats-Unis et l’OTAN, dont nous faisons partie, ne fonctionnent que pour l’argent. Sachez une chose ; si les États-Unis sont venues aider l’Europe en 1945, ce n’était pas pour nous mais simplement parce que les Allemands coulaient leurs bateaux dans l’Atlantique et que le commerce ne pouvait plus se faire.
L’Europe doit se réarmer avec un coefficient de 6 à 8% du PIB pour chacun de ses membres. Ce n’est pas faute de l’avoir demandé.
La France n’a pas les mêmes valeurs que les États-Unis et la Russie.
Ne perdons pas espoir. Les États-Unis, ce sont 300 millions d’habitants, la Russie, 140 millions, et l’Europe : 600 millions. La seule différence, c’est que depuis la fin de la dernière guerre, l’Europe s’est endormie pendant que les États-Unis et la Russie s’armaient plus que tout autre.
On va essayer de rattraper le retard, mais à quel prix ! Il faut savoir que si l’on utile 8% du PIB pour se réarmer, notre pouvoir d’achat risque d’en souffrir.
Alors cherchons d’autres solutions, et elles existent.
