La cigale ayant chanté tout l’été, ce trouva fort dépourvue quand la bise fut venue.
Depuis plusieurs mois, les vents dominants sont des vents du Nord, de l’Est et du Nord-Est : ils repoussent le Gulf Stream au-delà de nos côtes. Et comme cet été rien n’a été fait contre le virus, la France va se trouver dépourvue quand le froid sera revenu.
Le vaccin aura pris sa place, on aura oublié les masques, on aura oublié les gestes barrières et le vaccin tentera, tant bien que mal, de protéger de 15 à 20% de la population.
Il en restera que le virus continuera à circuler et à se promener comme s’il était au printemps : le virus aime le froid, c’est là qu’il se développe.
Au lieu de préparer ce que propose le Président de la République, c’est-à-dire « de vivre avec », moi je propose de reprendre notre liberté en éradiquant cet envahisseur.
Combien je voudrais me tromper mais l’insouciance de nos dirigeants et l’incompétence de nos scientifiques en la matière, plongera encore notre pays dans la difficulté. Il est encore temps de réagir et de changer de stratégie. Oublions les illusions d’antan et utilisons nos moyens techniques.
Même les scientifiques les plus chevronnés estiment que le vaccin n’aura d’effet que sur 15 à 20% de la population. Je ne parle pas de ceux qui produisent les vaccins mais de ceux qui constatent les faits. Le vaccin n’empêchera aucune diffusion du virus. Et tant mieux s’il en sauve quelques-uns. Mais est-ce suffisant ?
Les scientifiques sont si peu sûrs d’eux-mêmes qu’aujourd’hui ils vont nous proposer d’arrêter le virus dans le nez ; mais va-t-on longtemps encore nous mener par le bout du nez ?
Je ne reproche pas de chercher à tuer le virus juste à l’entrée du corps mais ne serait-il pas préférable de le détruire partout où il se trouve par une éradication et une désinfection généralisées ? Soyons, pour une fois, la petite fourmi qui ramasse, qui entasse, de quoi manger pendant l’hiver. C’est encore Monsieur de la Fontaine qui nous le dit. Je sais, ce n’est qu’une fable, mais les fables sont le reflet de notre vie.
Faudra-t-il encore attendre l’été prochain en espérant qu’il soit plus efficace que cet été pour que la cigale puisse chanter à nouveau ?… à moins qu’elle ne soit détruite par manque de solutions rationnelles et efficaces.
Le travail – Le social
Le travail est devenu, depuis 1946, la proie du social mais est-ce bien son rôle ?
Deux Français sur trois profitent de un qui en assure le financement. Et, ce qui était possible en 1946 à la sortie de la guerre, ne l’est plus dans le cas d’une mondialisation qui n’a pas les mêmes règles, que ce soit en Chine ou aux États-Unis.
Bien sûr, il faut conserver le social mais il faut en trouver un nouveau financement. Il est hors de question d’abandonner le social mais il est aussi hors de question que ce soit le travail qui continue à être la vache à lait du social.
Le social, c’est l’affaire de tous et non pas seulement de ceux qui travaillent. Et tous, c’est qui ? C’est l’État. C’est l’État qui impose le social, c’est donc lui qui doit le financer.
On a beaucoup parlé de la TVA sociale mais moi je parle seulement du réacteur social qui permettra de financer le social par l’exportation massive suite à des prix compétitifs, suite à la suppression des charges sur les salaires, par une économie vivante qui produira moins cher grâce à une meilleure santé, qui économisera le coût du social devenu excessif.
Oui, il faudra produire mieux, moins cher et exporter massivement, comme le fait l’Allemagne, comme le fait la Chine, comme le font les États-Unis.
Il n’est pas question d’augmenter les impôts ; le financement doit être le résultat de plus de production, de plus d’exportations, de plus de consommation.
Cette solution permettra aussi une baisse de tous les prix de 20% et un accroissement du pouvoir d’achat d’autant.
Tous en profitent, tous doivent payer leur quote-part. Aujourd’hui on impose à tous d’avoir une mutuelle, pourquoi pas ? Mais alors, si chacun cotise par la mutuelle, pourquoi conserver les charges sur les salaires ?
En France, on a toujours l’habitude de créer de nouveaux moyens, de nouvelles institutions mais on ne supprime jamais les anciens. C’est ainsi qu’on a créé les régions mais qu’on n’a pas supprimé les départements : ce qui fait encore plus de frais pour tout le monde.
Il faut arrêter cette inflation permanente. Les charges sur les salaires entravent notre économie et notre vie sociétale.