C’est invraisemblable, d’autant plus que c’est un marché de dupes non étudié ni financé et qui se terminera nécessairement par une hausse des coûts. Certes, dans cette réforme, il y a beaucoup de points très intéressants mais pourquoi ne pas l’avoir financée ?
Pourquoi rendre la patate chaude aux syndicats ? Ce n’est pas leur travail. Et quand le gouvernement dit : « si vous ne parvenez pas à le financer, c’est l’Etat qui décidera ». Mais alors, c’est à l’Etat de payer si c’est lui qui décide.
Toutes les charges sociales, retraites et autres, devraient être payées par l’Etat, sur son budget. Et la seule solution c’est la TVA sociale qui sera payée par tous parce que tout le monde en profite et non sur le travail ce qui affaiblit la productivité et par conséquent nos exportations.
De 100 milliards en positif, il y a une cinquantaine d’années, nos exportations sont devenues négatives de 100 milliards, chaque année. C’est un fossé de 200 milliards qui s’est creusé.
Le travail doit être sanctuarisé. Tout ce qui est social doit être à la charge de l’Etat.
Le mécanisme par points est excellent mais il réduira nécessairement le montant de la retraite non plus en fonction de la situation au départ de la retraite mais simplement une moyenne sur toute la période travaillée, ce qui entraîne les fonctionnaires à se mettre en grève carjusque-là leur retraite était calculée sur les six derniers mois de salaire.
C’est ce qui est aujourd’hui et qui ne sera plus demain. Toutefois, ce sont tous les fonctionnaires qui n’auront plus ce même privilège et c’est pourquoi je constate qu’il y aura moins de régimes de retraite mais un nombre indéterminé de dérogations.
Mais alors : à quoi sert la réforme ? Honnêtement, ce que je pense c’est que tout ceci peut être fait à condition que ce soit l’Etat qui finance. Et pour financer ce problème, je propose que ce financement soit fait par la TVA sociale par une augmentation de 3 à 4 points de la TVA et de 1 à 2 points de la CSG et tout le monde trouvera cela normal, car en supprimant les charges patronales, le pouvoir d’achat va croître de 22 % par une baisse massive des prix.
Tout le monde sera content. On pourra exporter avec des prix compétitifs et en développant rapidement la régulation de la pression atmosphérique, on économisera bien plus que tout ce qui est nécessaire pour les caisses de l’Etat.