La Bourse est le reflet des valeurs de l’industrie française. On constate l’effondrement de centaines de valeurs industrielles compensées, il est vrai, par l’accroissement des valeurs qui peuvent provenir de la finance, des banques, des compagnies d’assurances, des fonds de pension, etc.
L’industrie française, celle qui provoque de l’emploi, voit ses valeurs en chute libre. En fait, la Bourse est un trompe-l’œil pour les Français.
De fait, la France ne fabrique plus grand-chose. Nous sommes devenus des chaînes d’assemblage, des pôles de distribution. Il est vrai que nous assurons, en général, le service. Nous ne vivons que de la maintenance et nous provoquons un déséquilibre entre le travail et l’argent.
Le fossé s’agrandit et si la réduction du chômage commence, c’est peut-être à grand renfort de suppression de bénéficiaires qui entreront désormais dans la tranche des pauvres. C’est une tromperie de plus qui passe mal, très mal, dans l’esprit des Français.
D’autre part, il se crée en France un sous-emploi qui n’est autre que le travail partiel. Mais pour faire un chômeur de moins, il faut 10 emplois partiels. Non, le vrai chômage ne baisse pas et pourtant c’est un objectif primordial.
Les réformes, c’est bien, qu’elles soient sociales ou simplement de société mais ne croyez-vous pas qu’il faille rétablir la source du travail en redonnant un coup de renouveau économique à notre industrie par la suppression des charges patronales ?