Bien qu’intéressant, le problème des retraites est avant tout un problème d’argent pour équilibrer les comptes. Mais il n’y a pas mort d’homme. C’est avant tout le modus vivendi d’une campagne électorale. Il y a beaucoup plus urgent et beaucoup plus vital. Les problèmes d’argent ne sont pas mortels, les problèmes de vie, certainement.
En faire toute une montagne n’est pas nécessairement une meilleure justice. En tout cas, cela pouvait attendre.
Il est vrai que résoudre les vrais problèmes n’est pas la tasse de thé de ce gouvernement. Faire toute une montagne du déficit des retraites, ne représente vraiment rien par rapport à la dette de la France.
Ne pensez-vous pas qu’il faudrait déjà accroître notre productivité et, plus encore, arrêter la pollution qui ne peut être supprimée que par l’utilisation de l’hydrogène. Prendre en compte le réchauffement climatique et en supprimer la cause en remettant en culture 10 % du Sahara. Les pays limitrophes ne demandent que cela. Ils demandentsimplement qu’on les aide à investir dans ce qui sera demain un moyen de survie.
Il y a le cancer, la fatigue, l’arthrose, les grandes maladies. Et l’on sait comment faire à présent pour empêcher la mort de 720 personnes par jour et cela ne coûtera rien et l’on récupèrera 100 milliards de dépenses inutiles auprès de la Sécurité Sociale.
Décidément, dans un pays comme le nôtre, 720 morts par jour en moins, c’est peut-être aussi une ressource économique qui disparaîtrait…
Les retraites ne sont qu’un paravent pour des problèmes beaucoup plus sérieux et auquel 75 % de la population n’adhèrent pas. On ne leur a même pas demandé leur avis.
On veut réduire les déficits mais est-ce urgent par rapport à la vie ? Ne trouvez-vous pas que l’on prend vraiment de mauvais chemins pour redonner à la France sa puissance, son bonheur de vivre ?
On a l’impression que l’on prend des petits chemins de montagne alors que les autoroutes sont là. Alors, il faut rouler sur l’autoroute.
Economiser c’est bien, produire c’est beaucoup mieux et vivre, c’est capital.
Unir les Français me paraît plus judicieux que de provoquer des colères justifiées.
Les retraites sont souvent des acquis de dizaines d’années, issues souvent de luttes syndicales. Toucher aux acquis peut être parfois utile, mais cela peut peut-être aussi attendre. C’est curieux : on préfère toucher aux acquis qu’aux privilèges. On préfère aider les spéculateurs plutôt que ceux qui travaillent. Le travail, c’est la monnaie de notre pays.
La République, la France, ce n’est pas seulement quelques dizaines de milliers de profiteurs, ou de spéculateurs ou de privilégiés, la France, c’est d’abord ceux qui travaillent.
Monsieur le président, c’est le travail qu’il faut défendre. Il vous donnera tout l’argent qui est nécessaire. C’est la santé qu’il faut protéger, elle évitera d’immenses dépenses et apportera à tous les Français un moral d’acier.
Alors faite le choix : pas le vôtre, celui des Français, pas celui d’une élection.