Aujourd’hui dans cette Europe des États la politique est devancée, dirigée, par les économies. Demain, il se pourrait que ce soit la politique des régions qui trace l’économie nationale et européenne. Est-ce la solution ?
Contre l’Europe des États, favoriser une République européenne des régions est peut-être une vision que certains pensent plus rationnelle. Toutefois, la diversité des régions, liée à la richesse ou la pauvreté de ces régions, rendra toujours plus difficile et complexe la constitution d’une République européenne globale à l’image des Etats-Unis d’Amérique.
Europe des États : pas de croissance sans emploi
Chaque pays a bien son histoire, ses combats, ses victoires, son égo, son agriculture si différente, son industrie légère ou lourde, son tourisme plus ou moins avantageux, sa philosophie grec ou latine, son climat qui règle une forme de vie, son école si différente, son esprit de discipline, ainsi que ses pauvres et ses chômeurs. C’est sur ces derniers critères que le rassemblement échoue.
Il serait plus facile de réunir des régions riches que des régions pauvres mais les mutualiser amènerait l’ouverture de conflits. Et pourtant, que d’économies qui pourraient être très fortes : un seul pouvoir central, une seule armée, une seule politique étrangère, peut-être la plus difficile et la moins consensuelle. Une seule réglementation de la concurrence, un pouvoir central pour tous les sujets régaliens, un pouvoir central constitué de délégués par régions et payés par des régions.
Un Président élu au suffrage universel afin de lui donner le pouvoir et l’autorité internationale. Allons ! Soyons visionnaire : à 40 ou 50 ans tout peut être possible.
Mais l’Europe n’en est pas à ce stade. Elle est plutôt proche de l’implosion si des solutions économiques ne sont pas trouvées.
La France dans tout cela
Mais revenons à la France qui est probablement l’élément majeur d’une Afrique vivante économiquement fiable et politiquement organisée.
Michel Leclerc : “Au risque de me répéter, il n’y aura pas d’Europe sans l’Afrique, pas d’Afrique sans l’Europe. Avouons-le ! Quel travail pour y parvenir et d’ici là, la Russie, avec ses régions si différentes mais si complémentaires, aura rejoint l’Europe.”
Nous voilà dans la géopolitique, l’Europafrique, l’Asie, les Amériques : trois blocs de 3 milliards d’êtres humains, chacun, qui rechercherons dans les étoiles leur maison du futur et régleront leurs conflits dans l’au-delà. Pourquoi pas !
Faut-il encore le vouloir, en ressentir l’intérêt. Pour l’instant, c’est l’Europe des Etats dont nous faisons partie. Mais l’Europe des régions permettrait de libérer beaucoup de capitaux pour l’Afrique économique. Et pour y parvenir, le plan TRES est peut-être un bon début.
Signez la pétition pour faire bouger le gouvernement et appliquer le plan TRES.