Le serment d’Hippocrate avait valeur humaine, le serment d’hypocrite est celui de l’argent-roi.
Hippocrate doit se retourner dans sa tombe. J’avais créé les ROC-ECLERC dans l’intérêt des familles. On en a fait un tiroir-caisse au seul profit du concédant de la marque, marque qui n’a plus rien à voir avec la famille Leclerc.
Et c’est toujours ainsi : dans une promotion de Grande École, il y a toujours un Président et un Major. Le Président est là pour organiser les fêtes et les avantages des étudiants. Le Major est là pour défendre la notoriété de l’école par son savoir, par son bon sens, par son intelligence. Et c’est toujours ainsi, il y a ceux qui parlent, il y a ceux qui créent. Il y a ceux qui ne veulent pas savoir et il y a ceux qui innovent.
En médecine, il en est de même, il y a le Conseil de l’Ordre et il y a les médecins. Il y a ceux qui ne savent pas et il y a ceux qui, sur le terrain, défendent la vie. Il y a ceux qui appliquent le serment d’Hippocrate et il y a les hypocrites qui s’en servent.
Être ministre est un travail comme les autres, il doit s’apprendre et non pas utiliser le titre.
Ce qui est curieux ; c’est que dans un cas comme dans l’autre, on a toujours cette dualité. Celui qui sait ne cherche pas à s’enrichir d’une manière inconsidérée, celui qui ne sait pas, rien ne l’arrête pour compenser son manque de savoir.
Être Hippocrate a ses règles, il a son concept. Être hypocrite, c’est détruire le concept et n’appliquer qu’une seule doctrine, le « je ne sais pas ».
Il faudra, tôt ou tard, remédier à tout cela car, en définitive, c’est toujours la vie qui paie l’addition.
Puissent les conseils de l’ordre ou les conseils scientifiques être tous dissouts car ils n’ont regardé que leur intérêt tant pour les virus que pour les cancers.
C’est à se demander si nous sommes réellement dans une civilisation humaine et intelligente. Et si cette situation doit se servir de la nature et non des prétendues solutions qu’on voudrait nous imposer pour nous asservir.
Un vaccin, c’est très bien, mais si l’on continue, nous allons devenir des passoires, parce qu’on n’aura pas cherché la cause.
Monsieur le Président de la République, je vous adjure de prendre vos conseils non pas dans le monde médical mais dans le monde qui sait prévoir. Dans le monde qui s’est ingénié à tuer les virus et à combattre les cancers d’une manière technique.
Laissons aux médecins le soin de soigner l’accident mais pas l’essentiel de la vie. Seuls, les techniciens, les ingénieurs, les architectes, peuvent éviter qu’on ait à faire à l’hôpital.