En France, il y a de la drogue à tous les coins de rue, dans toutes les cours, dans les cages d’escalier.
Pour trouver de l’hydrogène, il faut faire plus de 100 km. La France est le pays le plus pauvre en réseau d’hydrogène et tous les gazoducs s’arrêtent à nos frontières. La Belgique, la Hollande, l’Allemagne sont déjà dotées d’un réseau depuis plusieurs années. Il existe, il est vrai, un plan prévu pour mettre deux transversales de gazoducs en France. Pour l’instant, il n’en n’existe qu’un seul, de haut en bas du pays.
Cet état de fait a été conçu par les pétroliers qui détenaient le monopole de la distribution des carburants. A ce jour, j’ai obtenu, il y a de cela vingt ans, la liberté de distribution des carburants, tant sur les prix que sur l’installation de pompes.
Il ne faut donc pas s’étonner que le développement de la voiture à hydrogène, en France, que ce soit par pile et demain par moteur thermique à injection d’hydrogène, ait été paralysé et nous aurons du mal à rattraper le retard. Tous ces inconvénients ont contribué, et continuent à contribuer, à la désertification de l’industrie, en France.
Mais, d’ici à dix ans, l’hydrogène sera devenu notre combustible quotidien, tant pour le particulier que pour l’industriel. Nous avons donc beaucoup de chemin à rattraper. Les véhicules fonctionneront à 80% à l’hydrogène. Alors, qu’on ne me parle pas de problèmes climatiques et encore moins de pollution. Dans notre pays, on donne des leçons aux autres mais on ne réalise rien.
Si le budget de l’antidrogue était appliqué au développement de l’hydrogène, il ne faudrait pas longtemps pour rattraper le retard. Dans notre industrie, nous trouverons l’utilisation de l’hydrogène dans quasiment la totalité des usines. De la même manière que l’on trouvera de mini centrales nucléaires, partout en France. Ce qui mettra fin à la pollution des lignes aériennes à haute tension mais aussi à la pollution visuelle des éoliennes ou des panneaux solaires.
Les écologistes ont beau crier, haut et fort, que le nucléaire est dangereux, je veux leur dire, aujourd’hui, que les mini centrales nucléaires seront installées demain dans chaque maison, dans chaque appartement.
Car elles n’engendrent aucune insécurité. Et d’autant plus que l’on a aujourd’hui les moyens de détruire les déchets nucléaires par rayons lasers.
La France a bien du mal à prendre le train de l’hydrogène. La France a bien du mal à prendre le train des mini centrales nucléaires dont certaines sont déjà installées et fonctionnent en Russie. Il est curieux que le pays des Lumières ait pris un tel retard sur l’innovation. Je pense, honnêtement que ce sont les monopoles de l’EDF et de la distribution des carburants qui en sont la cause.
On n’a pas encore compris, dans notre pays, que pour produire bon marché des produits de grande qualité, il faut que tous les ingrédients qui permettent de les fabriquer, deviennent moins chers. C’est ainsi que le prix du KW, produit par les mini centrales au thorium, pourrait être divisé par dix.
Quant à l’hydrogène, il est le moyen de stocker l’énergie totalement dépourvue de pollution.
On n’obtiendra pas une productivité par hasard, il faut que tous les éléments nous y conduisent. On ne résoudra pas le problème de la pollution par des discours et des paroles en l’air. Demain sera un nouveau monde, faudra-t-il encore que la France l’accepte. Mais la France est aujourd’hui l’otage des monopoles dans tous les secteurs.
J’ai déjà cassé le monopole de la distribution automobile. J’ai cassé le monopole des pompes funèbres, et de la distribution des carburants. Il me reste à casser le monopole de l’EDF et le monopole de la santé. Ni l’un ni l’autre ne font partie de la législation européenne, ils en sont protégés. Mais le Traité de Rome n’est pas immuable. Quand il a été conçu, il n’y avait pas la mondialisation. Il faudra donc casser cette loi ou tout du moins la modifier. Pour que l’on puisse donner à la France une chance de survie sur le plan sanitaire et une chance économique et écologique sur le plan industriel et climatique.
L’INSÉCURITÉ ACTIVE ET PASSIVE
L’insécurité active est une insécurité provoquée par les armes et je dirai même par les mains, tout court. L’insécurité passive, c’est la mort par les virus et par les grandes maladies dont le cancer. À l’insécurité active, il faut ajouter l’atteinte à la sécurité de l’État.
Ces deux insécurités conduisent à la mort et à la souffrance. Se voir mourir est terrible, se voir vieillir est accablant.
Mais, de fait, le budget de l’insécurité active, de la police, de la gendarmerie, des renseignements Généraux, de l’armée, est cinq fois plus important que le budget destiné à la protection de la vie contre la maladie. Et ce qu’il y a de plus navrant, c’est que l’insécurité par la maladie est aussi détenue par un monopole. Nous subissons la loi du plus fort.
Si je n’ai pas de solution directe contre l’insécurité active. J’ai une solution directe contre les grandes maladies, le cancer et les virus ; faut-il encore le vouloir car l’insécurité passive rapporte une fortune aux laboratoires.
Il est curieux de voir que l’on dépense cinq fois plus pour l’insécurité active que pour l’insécurité passive. Et pourtant, l’insécurité passive tue dix fois plus de Français, chaque année, que l’insécurité active. Vous me direz que ce n’est pas une raison, j’en conviens mais les faits sont là.
Je n’aurai pas l’insolence de citer le nombre de morts par l’insécurité active. En revanche, je crie, haut et fort, que l’insécurité passive tue, chaque année, 250 000 Français.
En ce qui concerne l’insécurité active, j’ai proposé que tous les faits délictueux relatifs à la sécurité de l’État, entraînent un bannissement de ces auteurs. Ce bannissement serait, avant tout, un éloignement dans les territoires français, loin de la métropole.
La majorité des faits d’armes, des brutalités envers les femmes, proviennent de l’alcool et de la drogue.
L’État a la solution pour ce qui est de l’alcool, il suffirait de tripler les taxes sur l’alcool.
Et si l’économie de la France en supporte les conséquences, il ne faudra pas se plaindre.
En ce qui concerne la drogue, tout au moins les drogues douces, la seule solution qui existe, c’est que celle-ci ne fasse pas partie de l’interdit. Elle doit rentrer dans un réseau commercial. En France, on est toujours heureux de violer l’interdit, on s’en fait une gloire et encore plus chez les jeunes. A partir du moment où elles seront commercialisées, nous verrons la quantité de drogue consommée diminuer. Les drogues fortes pourraient, de même être commercialisées en pharmacie.
Aujourd’hui, l’interdit provoque tout un réseau mafieux qui devient de plus en plus dangereux. Il faut y mettre un terme, et tout de suite. Une fois encore, ce sont les causes que l’on ne veut pas entendre. Quant aux solutions, elles font partie du lot auquel il ne faut pas toucher car la drogue est devenue un monopole de la mafia et, comme tous les monopoles, l’État en a peur et ne résout rien.
Dans notre pays, quand on connaît les causes, on se refuse à appliquer les solutions, c’est aussi valable pour le virus, c’est aussi valable pour les cancers. C’est très bien de rendre hommage à ceux qui sont tués mais, comme pour le virus, il faudrait peut-être éradiquer les causes. Malheureusement, la politique a plutôt tendance à ne penser qu’aux élections.
Le jour où l’on rétablira l’autorité, dans notre pays et le jour où l’on éradiquera les causes, on aura fait un pas immense pour la protection des Français.