ELes mesurettes évoquées par Emmanuel Macron lors de son allocution télévisée pour réponse au Gilets Jaunes ne sont en effet qu’un verre de Cognac que l’on répand sur la dent lorsque l’on a mal. Cela passe le mal pour un temps. Ce temps, il s’en rendra vite compte, est toujours trop court. Cela ne soigne nullement. Ce mal qu’il ne veut faire disparaître reviendra tant qu’on n’aura pas soigner la dent.
Ce mal de dent, ce sont les cotisations sur le travail, qui pèsent sur l’activité.Seule la volonté de les déplacer sur la consommation permettra une baisse des prix durable en mesure de soigner et de faire disparaître le mal.
Il faut un vrai projet pour la France
Pour transférer ces cotisations sociales sur le budget de l’État, comme nous l’évoquons dans le plan de relance économique que nous appelons de nos vœux, il faut une volonté politique et non financière car le financement sera totalement assuré par l’accroissement des ventes des entreprises et donc de la production. L’exportation vers l’étranger deviendra positive. Le chômage de masse disparaîtra, nous en sommes convaincu.
Enfin, l’État produira de l’argent nécessaire et les déficits disparaîtront.
Pour financer ce projet
Davantage de travail par tous, c’est plus de CSG et c’est plus de TVA, c’est plus d’impôts sur le revenu des personnes et sur les profits des sociétés.
Les solutions qui viennent d’être prises vont aggraver les déficits, réduire lacompétitivité, anéantir les exportations.
Michel Leclerc : « Est-ce cela le macronisme ? Non, je rêve. Il esttemps de raison garder. Tout ce qui est proposé aujourd’hui n’est que délire etdans peu de mois la dent va se réveiller avec encore plus de mal.
Réveillez-vous !Seule la compétitivité soignera le mal et le pouvoir d’achat sera alors unevraie réalité.
Onn’a jamais résolu une difficulté économique avec un verre de Cognac. »